<515>erwähnten Gebrauch davon sogleich wieder zukommen lassen möchten. Ich ermangele demnach nicht, alles mir deshalb anbefohlene gehorsamst auszurichten und lege gedachte Abschriften hierbei, welche nach Ew. Excellenz Gefälligkeit wieder zurück erwarten werde. Da übrigens dennoch ein und andere kleine, den französischen Hof selbst angehende Passages in solchen Schreiben seind, die zwar eigentlich nicht viel releviren, dennoch aber dem Lord Tyrconnell lesen zu hören nicht so gar angenehm sein dörften, so überlasse Ew. Excellenz, wie weit solche beim Lesen etwa zu übersehen sein möchten oder nicht.“

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.


5180. AU LORD MARÉCHAL D'ÈCOSSE A FONTAINEBLEAU.

Lord Marschall berichtet, Fontainebleau 30. October: „Avant parlé aux ministres de France sur le voyage du roi d'Angleterre à Hanovre1 et son dessein de poursuivre, de concert avec la cour de Vienne et son parti, le projet de l'élection d'un roi des Romains, M. de Saint-Contest m'a dit sur ce sujet que, comme la France ne pourrait prendre part à cette affaire qu'en qualité de garant de la paix de Westphalie et pour soutenir ses alliés en Allemagne, elle suivrait entièrement les intentions de Votre Majesté. Que, si Elle trouvait de Son intérêt de S'y opposer par la force, la France s'y porterait en bon et fidèle allié. Mais qu'au cas que Votre Majesté pensât que cela ne convînt point ni valût la peine d'entreprendre une guerre et d'en venir à cette extrémité, et qu'Elle aimât mieux laisser faire cette élection par la pluralité des voix des Électeurs, la France se tairait comme n'ayant point droit directement de se mêler des affaires de l'Empire : enfin, qu'on suivrait en tout la volonté de Votre Majesté, dont on souhaite d'être informé le plus tôt, attendu que, si la force y doit intervenir, il est nécessaire de prendre des mesures sans perte de temps, et si, au contraire, Votre Majesté veut consentir à cette élection, il est bon qu'Elle marque Son consentement de bonne heure, pour tirer au moins une espèce de reconnaissance de la cour de Vienne. Le marquis de Puyzieurx s'est expliqué à peu près de même, mais plus succinctement. Le comte de Saint-Severin m'a aussi dit qu'il n'y

Potsdam, 8 novembre 1751.

Milord. Ce fut hier matin que votre courrier m'a apporté la dépêche que vous m'avez faite du 30 du mois dernier. Je suis très sensible à la manière dont les ministres de France se sont expliqués envers vous touchant l'affaire de l'élection d'un roi des Romains, et aux bonnes dispositions qu'ils ont fait paraître à ce sujet.

Quant à la chose même, je pense que ces ministres sont également du sentiment que moi qu'une affaire que celle de l'élection ne doit être un sujet assez important pour entrer en guerre ouverte làdessus.2 D'ailleurs, comme les cours de Londres et de Vienne ont trouvé moyen de s'attacher la plupart des Électeurs et de se faire stipuler leurs voix, et qu'il n'y a, avec moi, que l'Électeur palatin et peut-être celui de Cologne encore sur lesquels nous saurions compter, je dois croire qu'il [n'y a] d'autre moyen à prendre que de s'accommoder aux circonstances, bien que toujours à la condition expresse que l'Électeur palatin soit préalable-



1 Vergl. S. 480.

2 Vergl. S. 127.