soin aussi d'informer le ministre de France des ordres de Votre Majesté à ce sujet. Je lui ai dit les avoir prévenus moi-même, en faisant de pareilles insinuations à la Reine dans les occasions où il m'avait été permis d'en parler à Sa Majesté. J'ai cru, outre cela, lui faire part de la dernière réponse de Sa Majesté et je l'ai prié non seulement de ne pas me laisser ignorer, s'il apprenait quelque chose d'assez fondé que le parti royaliste voulait encore faire quelque tentative, de cette nature, ce que néanmoins je n'espérais pas, mais de vouloir aussi me fournir lui-même les arguments qu'il croyait les plus propres, quand il s'agirait d'en parler à la Reine; qu'au reste, je le priais de considérer que, si de temps en temps j'avais la permission de faire de semblables insinuations à Sa Majesté, je ne pouvais m'en servir qu'avec beaucoup de ménagement; qu'elle n'était point obligée de les suivre, si elle trouvait ses propres raisons plus valables, à moins qu'elle ne le fît par les égards qu'elle avait pour les conseils salutaires de Votre Majestés.“1 | que vous m'avez données au sujet des intrigues et des différentes factions des partis; continuez d'y veiller de près, sans vous en mêler en rien. Tout ce qu'il y a à souhaiter, est qu'on trouve des expédients pour réunir ces divers partis. Au reste, vous aurez soin de la lettre que je vous adresse ci-close,2 pour qu'elle parvienne bientôt à sa direction. Federic. |
Nach dem Concept.
5196. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Potsdam, 16 novembre 1751.
Les nouvelles que nous avons de la plus fraîche date de Hollande, ne s'accordent pas tout-à-fait avec ce que vous présumez des suites de la mort du prince d'Orange. L'on dit que tout plie aveuglément pour la Princesse douairière, et, quoiqu'il y ait des gens qui regrettent les fers qu'on s'est forgés soi-même, cependant presque tout le monde est entraîné par le torrent. La Régente a nommé elle-même son conseil privé, qui est composé des personnes que ci-devant; les députations des provinces se succèdent l'une après l'autre pour la reconnaître de Gouvernante; les deux Bentinck ont le plus d'autorité, et le lord Holdernesse fait des merveilles pour les maintenir; il inspire à la Princesse qu'eu égard à l'âge mineur de ses enfants, elle songe dès à présent
1 Am 15. November setzt Eichel den Grafen Podewils in Kenntniss, der König finde für gut, „dass Ew. Excellenz dem Lord Tyrconnell das Postscriptum der heute hier eingelaufenen Relation vom 5. dieses des Herrn von Rohd selbst weisen und vorlesen, um denselben dadurch von der aufrichtigen Gedenkensart Sr. Königl. Majestät in dieser Angelegenheit noch mehr zu confirmiren, wie denn derselbe auch daraus vernehmen würde, dass der von Rohd es an vertraulicher Communication mit dem Marquis d'Havrincourt nicht fehlen liesse.“
2 Nr. 5193.