qu'on tâchera de faire passer dans la Capitulation Impériale : 1° Que la question préliminaire s'il convient d'élire un roi des Romains, ne sera décidée que par les suffrages unanimes du Collège Électoral ; | Bon. |
2° Qu'on déclare authentiquement que le consentement des Électeurs à l'élection présente ne préjudiciera en rien ni à leur droit d'élire l'Empereur en cas de vacance du trône, ni à celui des vicaires d'avoir l'administration de l'Empire, soit pendant l'interrègne soit pendant la minorité du roi des Romains, et que désormais on ne prendra dans la même maison ni deux Empereurs de suite, ni deux rois romains du vivant de l'Empereur, à moins d'une nécessité indispensable; | Bon. C'est un article qui ne fera que de nouvelles aigreurs et qui ne sert de rien; car, si notre parti est le plus fort, nous élirons qui nous voudrons, et, s'il est le plus faible, il faudra bien suivre celui des autres. |
3° Que l'Empereur et son successeur promettent de ne prendre part ni directement ni indirectement à la guerre qui pourrait s'allumer dans le Nord, et d'éviter de rien faire pour engager l'Empire d'y prendre part, et que, de plus, l'Impératrice-Reine et Votre Majesté prennent l'engagement solennel envers l'Empire par des reversales, à passer en même temps que la Capitulation Impériale, d'employer les soins les plus efficaces pour détourner la guerre entre la Suède et la Russie, mais que, si malgré cela la guerre s'allumait et que Leurs Majestés se crussent obligées en vertu de leurs traités de donner du secours à l'une ou l'autre des deux couronnes, l'Impératrice - Reine n'en prendra point d'occasion pour attaquer ou molester les Etats de Votre Majesté tant au dedans qu'au dehors de l'Empire, soit comme auxiliaire de la Russie soit sous autre prétexte quelconque, et que Votre Majesté ne prendra pas non plus occasion du secours de l'Impératrice-Reine à la Russie, pour attaquer ou molester les Etats de cette Princesse. | Les conjonctures ont changé, il n'est plus question de la guerre du Nord, moyennant quoi cet article devient inutile, et d'ailleurs il ne sera jamais accordé par la cour de Vienne. Ces réversales seraient admirables, mais l'Impératrice n'y consentira jamais. Les affaires de la Russie et de la Suède ne l'occupent plus, elle n'a d'autres projets à présent que de mettre la royauté de Pologne dans sa maison. |
4° Que l'Empereur accorde aux Électeurs les modifications dans le cérémonial des investitures que Votre Majesté et la Saxe ont demandées, et leur confirmera les avantages accordés par l'empereur Charles VII soit à eux ou à leurs maisons. | Bon, absolument nécessaire. |