zwar versichert wären, dass der König und Königin von Schweden nicht so leicht von Parti changiren würden, dennoch aber auch gewisse Nachricht hätten, dass der König von Engelland intentioniret wäre, die stärksten Summen anzuwenden, um nunmehro auch durch Geld die Schweden in sein Interesse zu ziehen. Eichel. |
Nach der Ausfertigung.
5246. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.
Berlin, 19 décembre 1751.
Je n'ai rien cette fois-ci à ajouter à ce que je vous fais mander par la dépêche ordinaire du département des affaires étrangères qui vous parviendra à la suite de celle-ci, sinon que, si la France pense d'attirer encore le roi de Sardaigne en son parti, elle n'a plus de temps à perdre, vu que les négociations à Madrid sont fort avancées, par la grande vivacité que le roi d'Angleterre y met, jusqu'à faire tout de sa tête, sans prendre même les avis de la cour de Vienne là-dessus, dont celle-ci ne paraît point trop édifiée, ni du sacrifice qu'elle doit faire touchant la réversion du Plaisantin. Je vous permets de communiquer tout ce que nous avons de nouvelles là-dessus aux ministres de France d'une façon convenable, en cas qu'ils n'en soient pas instruits.
Federic.
Nach dem Concept.
5247. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Berlin, 19 décembre 1751.
Le sieur Pezold agit en conformité des ordres de sa cour, quand il prône l'innocence du traité de subsides que celle-ci a contracté avec l'Angleterre, et quand il proteste qu'il n'y a point d'articles secrets à ce traité. Je sais cependant positivement qu'il y en a deux; en conséquence de l'un, le roi de Pologne s'est engagé de donner simplement et sans réservations sa voix électorale, quand il s'agira de l'élection d'un roi des Romains, en faveur de l'archiduc Joseph, et qu'il ne permettra pas qu'il soit question de l'unanimité, ni que les Princes de l'Empire soient consultés sur la question an; et l'autre, que le roi d'Angleterre disposera librement du corps de troupes auxiliaires de 6,000 hommes stipulé dans le traité, quand et où bon lui semblera.
Au surplus, je suis informé que l'accession de la Saxe au traité de Pétersbourg fait entre les deux cours impériales en 1746 n'est pas encore parvenue à sa consistance, et que la cour de Dresde a voulu stipuler trois articles, savoir que les deux cours garantissent la succession à la couronne de Pologne à la famille électorale de Saxe, qu'il y aurait un double mariage conclu entre les deux familles de Saxe et de Vienne, et qu'en dernier lieu il serait pris pour un cas d'alliance, quand je