Les circonstances pourraient peut-être originer quelques petits troubles, mais il n'y a aucune d'entre les puissances de l'Europe d'assez pourvue d'argent pour faire une grande guerre.
Federic.
Nach dem Concept.
4495. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION ERNEST-JEAN DE VOSS A VARSOVIE.
Berlin, 31 août 1750,
C'est avec bien de la satisfaction que j'apprends par votre dépêche du 22 de ce mois que les affaires de Pologne vont jusqu'ici aussi bon train que je saurais le souhaiter, et j'approuve que vous et l'ambassadeur de France ayez détourné le palatin de Belcz de la résolution où il était sans cela de parler fort dans le Sénat; car outre que cela n'aurait abouti qu'à pousser les choses à l'excès, je suis content d'être parvenu à mon but, qui n'a été autre que de contenir la faction des Czartoryski par celle des autres1 et d'empêcher que le Roi ne pût exécuter ses volontés, ni que son premier ministre ne pût mener à la consistance ses vues et ses desseins pernicieux.
Au reste, vous aurez sans doute déjà reçu mes ordres en conséquence desquels il faut que vous restiez encore auprès de la cour de Saxe jusqu'à ce que les affaires de Pologne auront pris plus de consistance et qu'on puisse juger à quoi ladite cour se déterminera.
Federic.
Nach dem Concept.
4496. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Berlin, 31 août 1750.
J'ai été satisfait de la dépêche que vous m'avez faite du 22 de ce mois. Les faveurs dont on comble le comte Bentinck, et les caresses qu'on fait au baron Beckers ne se font que dans la vue de se concilier la République, pour favoriser l'élection du roi des Romains, et de gagner la cour palatine, pour avoir sa voix à cette élection.
Federic.
Nach dem Concept.
4497. AN DEN RÖMISCHEN KAISER IN WIEN.
Berlin, 31. August 1750.
Ew. Kaiserl. Majestät ist bekannt, in was vor Weitläuftigkeit die Gräfin von Bentinck, geborne Gräfin von Aldenburg, mit dem Grafen von Bentinck gerathen, und wie dieser Gelegenheit gefunden, es bei dem
1 Vergl. S. 4.