4442. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Podewils und Finckenstein überreichen, Berlin 1. August, den Entwurf der dem tartarischen Gesandten37-2 mitzugebenden Recreditive im lateinischen Text und in französischer Uebersetzung zur allerhöchsten Genehmigung und machen Vorschläge für die demselben zuzubilligenden Geschenke. „Au reste, comme les ministres des cours de Russie et de Vienne, mais surtout le premier, sont outrés de dépit de ce que l'envoyé tartare ne leur a point fait annoncer son arrivée, ainsi qu'il l'a fait à ceux de France et de Suède, il ne faut pas douter qu'ils ne tâchent de disposer leurs cours à en faire du bruit auprès de la Porte, comme d'une distinction trop préjudiciable à leurs maîtres, et celle-ci, à moins qu'elle ne soit prévenue d'avance sur les véritables circonstances de cette affaire, en pourrait peut - être témoigner son mécontentement au khan de la Crimée et au sultan-khan, son frère, ce qui détruirait tout ce qu'on a gagné par cette impression, et indisposerait peut-être ces Princes contre Votre Majesté; nous avons cru devoir engager milord Tyrconnell et le sieur Wulfwenstjerna d'en écrire au plus tôt aux ministres de leurs cours à Constantinople, pour mander les raisons que le ministre tartare avait eues d'en user ainsi, et que c'était non seulement par rapport à la préférence | Potsdam, 2. August 1750. Se. Königl. Majestät haben auf einliegenden Bericht zur mündlichen allergnädigsten Resolution ertheilt: Dass so viel die Präsente vor den tartarischen Émissaire anbeträfe, Sie solche bereits bestellen lassen, und würden solche ausser einem Präsente an Gelde von 1000 Reichsthalern, in einer auf tartarische Art gemachten, mit einländischen goldenen und silbernen Tressen reichbesetzten Chabraque, einigen Gewehr- und Pistolen und ein paar Stücken Tuch bestehen, wie denn auch der Dolmetscher sein Präsent haben sollte. Was mit dem Lord Tyrconnell und dem schwedischen Minister dieses Émissaire halber verabredet worden, wäre sehr gut und würde es Sr. Königl. Majestät lieb sein, wann diese solches in das Werk richten würden. So sei es auch gut und nöthig, dass der Baron Chambrier von allem dieserwegen |
qu'il avait cru devoir témoigner aux ministres des deux puissances qui sont dans une alliance étroite avec la Porte, mais aussi pour ne pas se commettre mal à propos avec les autres ministres étrangers d'ici, dont quelques-uns l'avaient traité d'aventurier et imposteur, et d'autres, les Princes tartares, ses maîtres, de vils esclaves dont les envoyés ne méritaient point les distinctions qu'on témoignait ordinairement aux ministres étrangers.“ | informiret werde, um auf gleichen Fuss mit dem Marquis de Puyzieulx sprechen zu können. Die Projets der gedachtem Émissaire zurückzugebenden Schreiben38-1 approbirten Höchstdieselbe, nur würden Sie gerne sehen, wenn convenablement noch etwas von einer näheren Freundschaft, welche Dieselbe mit der Ottomanischen Pforte zu unterhalten wünscheten, mit einfliessen werde. Eichel. |
P. S.
Noch wollen Se. Königl. Majestät, dass dem Herrn Grafen von Podewils zu Wien, ingleichen dem Herrn Warendorff zu Petersburg einige Information wegen des tartarischen Émissaire und der Ombrage und Dépit, so einige derer auswärtigen Ministres deshalb geschöpfet hätten, mit der nächsten Post gegeben, alles deshalb aber wohl chiffriret werden solle.
Nach der Ausfertigung.
37-2 Vergl. S. 35.
38-1 Die in lateinischer Sprache abgefassten Recreditive an den Tartarenchan Ghierey und den Sultan von Budziak sind datirt vom 4. August 1750.