4669. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.
Potsdam, 8 décembre 1750.
Milord. J'ai été dans l'attente de recevoir à la fin de la semaine passée la réponse que le duc de Brunswick ferait finalement aux conditions que je lui ai fait proposer, afin de pouvoir vous en faire part.
Comme le prince Ferdinand vient de me marquer que le Duc son frère hésitait encore de s'en expliquer, j'ai cru devoir vous communiquer la copie de sa lettre, que je vous adresse à la suite de celle-ci. La longueur du temps que le Duc met pour se décider, avec la crainte que ledit Prince fait apparaître qu'il n'aurait peut-être cette réponse même avant son départ, me donne des soupçons que la déclaration du Duc ne sera pas entièrement conforme à mes désirs; cependant telle que j'en aurai, je ne manquerai pas de vous la communiquer, dès qu'elle me sera parvenue. Je vous prie, Milord, d'être persuadé de l'estime particulière avec laquelle je suis votre bien affectionné
Federic.
Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris.