4701. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A WOLFENBÜTTEL.
Berlin, 27 décembre 1650.
Monsieur mon Cousin. Quoique l'impatience que vous m'avez marquée par votre lettre du 21 de ce mois pour venir me revoir, ait eu de quoi me charmer, j'espère cependant que vous voudrez bien différer votre départ de Wolfenbüttel jusqu'à ce que M. le Duc, votre frère, aura signé le traité dont je vous ai envoyé le projet, avec mon approbation, par la dernière estafette qui vous est parvenue de ma part.
Dès que cet acte sera signé, il dépendra de vous de venir me l'apporter vous-même, pour vous marquer alors toute l'obligation que je vous ai des peines et des soins que vous vous êtes donnés à ce sujet.
Il serait d'ailleurs nécessaire que vous prissiez avant votre départ un concert avec le Duc, votre frère, de quelle manière il pense à tirer d'ici les sommes des subsides qui lui reviendront de moi, afin que cela<204> se fasse d'une façon qui ne cause aucun éclat, ni ne fasse soupçonner notre secret.
Je suis avec estime, Monsieur mon Cousin, votre bon et très affectionné cousin
Federic.
Nach dem Concept.