4718. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Berlin, 9 janvier 1751.
J'ai appris avec satisfaction, par la lettre que vous m'avez faite du 30 passé, votre arrivée à Vienne. J'ai été en peine de l'accident fâcheux qui vous est arrivé chemin faisant,214-2 j'espère cependant qu'il n'aura guère de suites et que vous serez à même d'entrer bientôt en activité.
Nos nouvelles d'Angleterre sont toujours que le roi d'Angleterre reste intentionné de brusquer l'affaire de l'élection d'un roi des Romains. S'il persiste de vouloir s'y prendre de la sorte, et si, de concert avec la cour de Vienne, il la met en exécution, la France et ses amis n'en seront pas trop fâchés, puisque toute illégalité commise à l'occasion de cette affaire servira de la renverser. Au reste, on n'aura pas l'Électeur palatin aussi aisément qu'on paraît vouloir se le persuader.
Federic.
Nach dem Concept.
214-2 Es handelt sich um eine Erkrankung des Gesandten.