4908. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Potsdam, 27 avril 1751.
J'ai bien reçu votre dépêche du 16 de ce mois, qui m'a mis au comble de ma joie, quand j'en ai appris l'action digne et généreuse que le roi de Suède a faite de faire biffer du protocole tout ce qui s'est passé de désagréable entre lui comme Prince-Successeur et le Sénat touchant l'avancement du général major Fersen,343-1 et qu'il s'est réconcilié par là tous les esprits des membres du Sénat. Mon intention est, aussi, que vous devez chercher l'occasion de faire un compliment de plus affectueux de ma part à la Reine, ma sœur, là-dessus, en lui témoignant combien j'applaudissais à la manière sage et prudente dont elle et le Roi son époux se prenaient pour leurs vrais intérêts, à la satisfaction extrême de leurs alliés fidèles.
Federic.
Nach dem Concept.
343-1 Vergl. S. 320. 323. 328.