5112.. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.
Potsdam, 30 septembre 1751.
Milord. Mes lettres de Londres466-1 me confirment ce que M. de Puyzieulx vous avait marqué dans les dernières dépêches qu'il vous a faites et que vous avez eu la bonté de me communiquer, au sujet du prétendu chipotage entre les cours de Madrid, de Londres et de Vienne. L'on m'y assure positivement qu'il se pourrait qu'il y eût quelque négociation entre la cour de Vienne et celle d'Espagne, mais que je pouvais compter que les choses n'étaient pas dans l'état qu'on m'avait marqué ailleurs,466-2 et encore moins que cette négociation se poussait avec vivacité sous les auspices de l'Angleterre, qui avait trop d'affaires à discuter avec l'Espagne qui l'intéressaient de plus près, pour songer dans le moment présent à des objets de cette nature. C'est pour vous convaincre, Milord, de la droiture de mes intentions, quand mon attachement pour la France fait que je vous communique mes nouvelles, et que je vous les donne telles que je les reçois. Sur ce, je prie Dieu etc.
Je suis très fâché de la mauvaise situation où vous vous trouvez;466-3 je vous ai envoyé le médecin, c'est tout ce que je puis faire, en y ajoutant des vœux pour votre reconvalescence.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris. Der Zusatz eigenhändig.
466-1 Vergl. die folgende Nummer.
466-2 Vergl. S. 445.
466-3 Vergl. S. 473. 475.