5172. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.
Potsdam, 2 novembre 1751.
Votre dépêche du 26 dernier m'est bien parvenue. Quant à l'affaire de Knyphausen, vous êtes déjà informé que je me suis remis làdessus à la médiation de la France, à la discrétion de laquelle j'ai abandonné cette affaire, pour la diriger en sorte que j'en puisse sortir honorablement. La proposition que d'ailleurs M. Lemaire vous a faite pour ramener à moi le baron de Bernstorff, en lui offrant l'ameublement d'une chambre dans la maison qu'il va bâtir, a toute mon approbation, et s'il veut bien se charger de faire adroitement par son savoirfaire que la chose réussisse, je ne le démentirai jamais. Au surplus, j'approuve parfaitement la réponse que vous avez faite au comte de Moltke dans le dernier entretien que vous avez eu avec lui, et je vous ferai suppéditer d'autres raisons encore pour l'entretenir dans les sentiments que vous lui avez déclarés sur mon sujet.506-1
Federic.
Nach dem Concept.
506-1 Häseler hatte die Befürchtungen des Grafen Moltke über kriegerische Absichten Preussens zu zerstreuen gesucht.