5189. AU DUC RÉGNANT DE WÜRTEMBERG A STUTTGART.
Potsdam, 13 novembre 1751.
Monsieur mon Cousin. Je suis bien charmé de trouver l'occasion de vous marquer mon attention sur tout ce qui regarde vos intérêts. Comme mon ministre à la cour de France, milord Maréchal d'Écosse, vient de me mander qu'ayant trouvé l'occasion de parler à M. de Saint-Contest sur ce qui regarde les intérêts de Votre Altesse Sérénissime touchant le Montbéhard et les autres affaires qu'Elle fait ménager à la susdite cour521-1 et qu'on n'a pas pu finir jusque là, ce ministre, persuadé des bonnes raisons que milord Maréchal lui a alléguées, avait enfin promis de finir ces affaires à la satisfaction de Votre Altesse Sérénissime avec autant de promptitude qu'il serait à même d'y employer. Quoique j'aie nul lieu de douter que Son ministre, le sieur de Wernicke, ne Lui en ait fait son rapport, j'ai bien voulu cependant Lui confirmer ces rapports, afin de donner à Votre Altesse Sérénissime de nouveaux témoignages de mon attention et Lui prouver tous les sentiments d'amitié et d'estime avec lesquels je suis invariablement, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse Sérénissime le bon et très affectionné cousin
Federic.
Nach dem Concept.
521-1 Vergl. S. 469— 471. 516.