5246. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.
Berlin, 19 décembre 1751.
Je n'ai rien cette fois-ci à ajouter à ce que je vous fais mander par la dépêche ordinaire du département des affaires étrangères qui vous parviendra à la suite de celle-ci, sinon que, si la France pense d'attirer encore le roi de Sardaigne en son parti, elle n'a plus de temps à perdre, vu que les négociations à Madrid sont fort avancées, par la grande vivacité que le roi d'Angleterre y met, jusqu'à faire tout de sa tête, sans prendre même les avis de la cour de Vienne là-dessus, dont celle-ci ne paraît point trop édifiée, ni du sacrifice qu'elle doit faire touchant la réversion du Plaisantin. Je vous permets de communiquer tout ce que nous avons de nouvelles là-dessus aux ministres de France d'une façon convenable, en cas qu'ils n'en soient pas instruits.
Federic.
Nach dem Concept.