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5287. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Berlin, 21. Januar 1752.

Des Königs Majestät haben mir befohlen, Ew. Excellenz zu melden, wie Höchstdieselbe von der Proposition, so in der gestrigen Dépêche von Mylord Maréchal [Paris, 14. Januar] enthalten, dass man nämlich in gegenwärtigem Fall die Wahl eines römischen Königs nur simplement accordiren solle, ganz wohl zufrieden wären, jedoch dergestalt, dass man zugleich das Interesse des Churfürsten von der Pfalz einigermaassen soutenirte. Die übrigen Conditiones könnten Sr. Königl. Majestät indifferent sein, und wäre Deroselben wenig daran gelegen.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


5288. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

Berlin, 22 janvier 1752.

J'ai reçu presque en même temps les dépêches que vous m'avez faites du 28 dernier et des 3, 7 et 14 de ce mois. J'avoue que je suis un peu surpris des réponses sèches et superficielles que vous avez reçues depuis quelque temps des ministres français, quand vous leur avez fait de ma part des ouvertures confidentes1 sur des affaires de la dernière importance, comme il y en a plusieurs que je leur ai fait faire depuis peu. Ordinairement les ministres d'autres cours écoutent avec attention de pareilles ouvertures, entrent dans le détail des affaires et en épluchent toutes les circonstances; au lieu que les réponses que vous m'avez marquées jusqu'à présent, ont été bien légères, laconiques et d'un ton décisif, sans que je puisse remarquer qu'on soit entré dans les détails nécessaires avec vous là-dessus. Ainsi donc, je souhaite fort d'avoir votre explication à ce sujet et quel peut être proprement le motif de ce qu'on agit d'une manière si étrange envers vous.

Pour ce qui regarde l'affaire de l'Association relativement à l'élection d'un roi des Romains,2 je suis assez content de la proposition qu'on vous a faite de la part des ministres français, savoir que nous devions accorder simplement ce que nous ne pourrions plus empêcher, mais qu'il faut que nous soutenions au moins au possible les intérêts de l'Électeur palatin. Quant aux autres conditions, comme elles m'importent peu, elles me seront assez indifférentes. Ce que je ne vous dis cependant que préalablement, en me réservant de m'expliquer encore plus en détail là-dessus par le post-scriptum qui vous parviendra, l'ordinaire prochaine, du département des affaires étrangères.

Quant au projet de la cour de Vienne pour placer le prince Charles de Lorraine sur le trône de Pologne, quand il viendra à vaquer, je me réfère à la dépêche que vous aurez à la suite de celle-ci du départe-



1 Vergl. Bd. VIII, 556. 566. 568. 577.

2 Vergl. Bd. VIII, 562.