<309> Touche geschehenen Communication und Insinuation ganz umständlich zu seiner Direction informiret werden sollte, und weil ich bemeldeten letzten Minister morgen gegen zwölf Uhr Vormittags invitiren lassen werde, zu mir zu kommen, so wollen des Herrn Geheimen Rath Vockerodt Wohlgeboren belieben, mir gegen solche Zeit die Abschrift von dem einliegenden Wachtendonckischen Schreiben und denen Beilagen, so bereits von der Geheimen Canzellei verfertiget, ohnfehlbar zuzusenden, damit ich solche dem Chevalier de La Touche zustellen könne. Ich habe zwar bei Sr. Königl. Majestät gefraget, ob man denn auch nicht auf jdie Satisfaction von Churköln bestehen solle, Höchstdieselbe aber haben mir darauf nichts geantwortet.
H. Graf von Podewils.
Nach der Ausfertigung.
5735. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Berlin, 13 janvier 1753.
J'ai reçu votre rapport du 2 de ce mois et vous suis obligé des informations que vous avez bien voulu me donner de ce que le baron de Hœpken et le sieur de Rudenschœld vous ont appris par rapport aux nouvelles qui leur sont arrivées relativement aux affaires de Turquie. Vous vous appliquerez avec soin de vous en instruire auprès de ces ministres, afin de m'en marquer tout ce que vous en apprendrez desdits ministres.
Au surplus, mes lettres de Copenhague continuent, de plus en plus, à me confirmer les soupçons qu'on a de la conduite présente de la cour de Danemark. Quoique je ne saurais me persuader encore que le Danemark voulût tout de bon rompre en visière avec la Suède, néanmoins il y a des choses, dans les préparatifs que la cour de Danemark fait faire dans son militaire, qui me paraissent mériter quelque attention sur les desseins de cette cour. Si j'ose me fier tout-à-fait à ces lettres, le baron de Bernstorff, en cachant au possible ses vues, fait aujourd'hui tout ce qu'il veut, bien qu'avec de certains ménagements envers le comte de Moltke; qu'il colore les apprêts de guerre en Seelande comme une suite de la démarche faite en Holstein;1 qu'en attendant, les conférences longues et secrètes entre lui et le ministre autrichien allaient leur grand train; que les soupçons se confirmaient qu'il y avait une relation secrète entre le sieur de Bernstorff et entre les cours de Vienne, de Londres et de Russie, et qu'il y avait bien de l'apparence que le ministre préparait des évènements pour renverser le système de sa cour, qu'il y ferait servir l'affaire de Landskrona2 et que l'on méditait de surprendre la Suède ou bien que le nouveau ministre3 qui devait s'y
1 Vergl. S. 267.
2 Vergl. S. 301.
3 Wedell-Friis.