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5316. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 7. Februar: „Le baron de Bülow, gardant encore la chambre à cause de son indisposition, m'a fait dire ce midi par son secrétaire d'ambassade que le Roi son maître, pour complaire en tout à Votre Majesté, avait donné ordre de faire extrader, sans aucune condition préalable, les deux déserteurs qui s'étaient retirés dernièrement sur le territoire saxon et qui y avaient été poursuivis par les deux officiers de Votre Majesté qu'on avait également relâchés, ainsi que nous en avons fait notre rapport déjà hier;1 mais qu'on se flattait à Dresde qu'en cas que le bas-officier saxon qu'on avait réclamé en dernier lieu, se trouvât encore, Votre Majesté serait portée Ellemême à le faire arrêter et extrader.“

Potsdam, 8. Februar 1752.

Das ist recht gut; aber wenn sie Mir die beiden Déserteurs wiederausliefern, so thun sie, was das Cartel erfordert, und Ich werde ihnen dagegen, sobald die zwei Deserteurs hier angekommen sein werden, wieder zwei von ihren Deserteurs, so nur ganz kürzlich angehalten worden, ausliefern lassen; aber es seind noch mehr Klagen, so wir wegen des Cartels wider sie haben, davon der Generallieutenant Graf Hacke dem von Bülow sprechen wird.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


5317. AUX MINISTRES D'ÉTAT COMTES DE PODEWILS ET DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Potsdam, 8 février 1752.

Je vous sais tout le gré possible de l'attention que vous avez eue de tirer quelques éclaircissements, sur la situation présente des affaires de Russie, du comte Lynar à son passage de Berlin.2

Ces nouvelles auraient été plus intéressantes encore qu'elles le sont déjà, si on pouvait se fier tout-à-fait sur leur authenticité, quoiqu'il soit vrai que la plupart des circonstances qu'il a dites, se combinent assez avec ce que nous avons appris de temps à autre de ce pays-là. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


5318. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

Potsdam, 8 février 1752.

J'ai bien reçu votre dépêche du 28 du janvier passé. C'est avec une satisfaction particulière que j'en ai appris que le ministère de France s'est à la fin prêté à écrire à Constantinople afin de mettre la Porte sur ses gardes touchant les vues de la cour de Vienne sur le trône de Pologne et de la pressentir sur ce qu'on machinait à cet égard.

Selon mes avis de Londres,3 le sieur de Wall doit avoir eu des lettres par un courrier de Madrid en conséquence desquelles l'on ne



1 Vergl. S. 32 Anm. 3.

2 Vergl. Xr. 5318.

3 Vergl. S. 29.