peu que le marquis de Saint-Contest vous a répliqué dans l'entretien que vous avez eu avec lui touchant mes différends avec la cour de Dresde, ou qu'il est prévenu ou ne pas entièrement au fait de quoi il s'agit dans ces différends. C'est pourquoi, et pour vous mettre plus à même de le désabuser, que j'ai ordonné à mes ministres1 de vous expliquer encore toutes les raisons solides et à ne point pouvoir être combattues que j'ai à ne pas agréer à la demande de cette cour de renoncer entièrement à la prérogative de mes sujets créanciers de la Steuer saxonne, expressément stipulée dans le traité de paix de Dresde, de même que des raisons qui m'obligent souvent de faire parler un peu énergiquement à cette cour, lorsqu'elle ne veut du tout entendre raison, bien que d'ailleurs je ne songe pas présentement à lui faire aucun mal. Federic. |
Nach dem Concept.
5787. AU CONSEILLER PRIVE DE LEGATION DE MALTZAHN A DRESDE.
Potsdam, 24 février 1753.
J'ai reçu les rapports que vous m'avez faits du 17 et du 19 de ce mois. Vous renouvellerez au comte de Brühl les assurances de la satisfaction particulière que j'ai eue des facilités qu'il a apportées à ce que les deux bas-officiers arrêtés en Saxe nous doivent être livrés,2 et combien j'ai été touché de cette marque d'amitié et d'égard que le Roi son maître m'a bien voulu donner à cette occasion. Vous le prierez de vouloir contribuer encore, afin que ces deux bas-officiers soient livrés à la plus proche garnison de ce pays-ci, avec toutes les informations prises contre eux, pour que je sache les faire châtier selon les circonstances et conformément à l'exigence du cas.
Je me suis étonné au surplus de la façon d'agir prévenante et polie dont ce ministre a usé contre son ordinaire à mon égard, et je crois ne pas me tromper, si je l'attribue à la humiliation qu'il a eue du refus des cours de Vienne et de Londres, quand il les a sollicitées de prendre fait et cause contre moi dans nos différends par rapport aux billets de la Steuer.3
Federic.
Nach dem Concept.
5788. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 22. Februar, über eine durch Wulfwenstjerna im Auftrage seines Hofes gemachte Mittheilung über russische Anerbietungen behufs Erneuerung der 1757 ablaufenden russisch -schwedischen Allianz. | Potsdam, 24. Februar 1753. Des Königs Majestät haben auf einliegenden Bericht zur mündlichen allergnädigsten Resolution ertheilet, wie dem Herrn von |
1 Vergl. Nr. 5783.
2 Vergl. S. 334.
3 Vergl. S. 333.