<358> rendre par sa famille, étaient très importants et pouvaient tous les jours le devenir de plus en plus. Que le Prince ne saurait le nommer avant que d'être sûr de l'intention qu'on aurait de lui procurer les mêmes avantages que ceux dont il jouissait en France.
Comme il est aisément à pénétrer qui est la personne qui fait l'objet de cette lettre, et qu'il me paraît être trop important pour les intérêts de la France que je n'en dusse avertir M. de Saint-Contest de ce secret, je veux bien que vous cherchiez l'occasion de vous entretenir tête à tête avec lui, et, après avoir tiré de lui une promesse d'honneur de ne vouloir point confier mon secret à d'autres, vous lui communiquerez les circonstances ci-dessus marquées, en finissant que, si, malgré sa promesse donnée, il éclatait la moindre chose, il me mettrait dans le dernier embarras par rapport au canal dont le secret me venait, mais que je croyais qu'il trouverait assez de moyens pour empêcher indirectement ce Prince à ce qu'il ne sache exécuter son dessein.
Nach dem Concept.
5795. AN DEN HOFRATH UND GEHEIMEN LEGATIONSSECRETÄR LANGSCHMID IN HANNOVER.
Potsdam, 1. März 1753.
Da Se. Königl. Majestät in Preussen aus dem allerunterthähigsten Berichte vom 25. voriges Dero Hofraths und Geheimen Legationssecretärs Langschmid zu Dero besonderem Befremden ersehen müssen, wie man zu London sowohl als auch zu Hannover wegen eines prätendirten Zuspruchs derer preussischen Truppen in den hannoverschen Landen in Sorgen stehe und dass in dem Publico viel Sprechens davon sei, auch einer den andern darunter allarmire und in Schrecken setze, so könnten Höchstdieselbe zwar dergleichen von übel intentionirten und malicieusen Leuten erfundene Bruits mit eben derjenigen Indifférence und Verachtung ansehen, als Sie vorhin bereits diejenigen angesehen haben, so seit verschiedenen Jahren her von indignen Leuten wegen allerhand dergleichen an sich ridiculen Absichten Sr. Königl. Majestät imputiret worden, um so mehr, als das Publicum am Ausgange überführet worden, wie ohngegründet dergleichen malicieuse Bruits gewesen.
Damit aber dennoch das Publicum inzwischen nicht weiter unnöthiger Weise deshalb beunruhiget werde, noch wegen der Soupçons, so man selbigen über die von Sr. Königl. Majestät vor das jetzige Jahr geordnete Revuecampements inspiriren wollen, in besorglichen Gedanken stehe, so wollen Se. Königl. Majestät, dass gedachter Dero Hofrath Langschmid seines Ortes allen solchen Bruits hautement contradiciren, auch überall und gegen jedermann, der es hören will, declariren soll, wie dergleichen falsch und ohngegründet, auch lediglich von malicieusen und übelgesinnten Menschen erdichtet wäre, die so wenig Attention