<380> marchandises et principalement les droits sur le sucre, je serais bien aise que vous me marquiez ce que vous jugez de ces augmentations sans fin des impôts et de leurs suites. Vous vous informerez encore sur les espèces de marchandises dont on veut hausser les accises, et si ces droits dont on chargera le sucre, peuvent avoir quelque rapport sur le commerce qui s'en fait dans ce pays-ci à la Saxe, ou s'ils ne regardent que la consomption qui s'en fait en Saxe.

Federic.

Nach dem Concept.


5829. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.

Häseler berichtet, Kopenhagen 17. März: „Le baron de Bernstorff doit trouver fort à redire au traité de commerce qui subsiste entre la France et cette cour; il s'attache, à ce qu'on dit, à le décrier comme fait au préjudice de la dernière; il prétend que les Hollandais et les Anglais, ainsi que d'autres nations, sont traités plus favorablement en France et qu'ils paient dix jusqu'à vingt pour cent moins que les Danois sur différentes sortes de marchandises qu'ils y apportent.“

Berlin, 27 mars 1753.

Votre dépêche du 17 de ce mois m'a été bien rendue. Sur laquelle je n'ai qu'à vous dire que, pourvu que l'avis qui vous est revenu des propos que le baron de Bernstorff doit avoir tenus sur le traité de commerce entre la France et le Danemark, soit fondé, vous devez en communiquer à M. Lemaire pour lui faire remarquer combien le susdit ministre prend à tâche de brouiller le Roi son maître avec la France.

Federic.

Nach dem Concept.


5830. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Hellen berichtet, Haag 23. März: est très certain que la République aurait grande raison de faire cause commune avec Votre Majesté pour demander à l'Angleterre satisfaction des insultes et dommages que ses armateurs lui ont faits et causés pendant la dernière guerre … Le différend actuel entre Votre Majesté et la cour d'Angleterre a fait renouveler auprès des marchands d'ici le souvenir amer de leurs pertes. Ils ont fait bien des jérémiades à cette occasion. Ils disent publiquement que les Anglais, leurs prétendus meilleurs amis, leur font le plus de tort. Ils admirent et exaltent beaucoup la protection efficace que Votre

Potsdam, 29. März 1753.

Se. Königl. Majestät haben auf die gestern von dem von der Hellen eingegangene Relation vom 23. dieses zu melden befohlen, wie Sie ganz wohl zufrieden wären, dass in der auszufertigenden Réplique auf die englische Antwort von demjenigen, so er der holländischen Griefs halber meldet, nach dessen Vorschlage einiger Gebrauch gemachet werden möge, obschon dergestalt, dass es nur