J'approuve fort que, sur les bruits répandus à Vienne que la contagion s'était avancée jusque dans Belgrade, vous vous êtes d'abord adressé au comte Ulfeld pour en apprendre des nouvelles sûres. Au surplus, ce n'est pas du côté de la Hongrie où nous craignons que le mal pourrait se communiquer, nous savons les sages précautions qu'on y a prises pour n'en avoir rien à appréhender, mais ce que nous craignons, c'est, si ce fléau terrible nous dût menacer, que ce soit par la Pologne plutôt que par la Hongrie que la contagion se communiquera.
Federic.
Nach dem Concept.
5330. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Potsdam, 15 février 1752.
J'ai reçu par l'ordinaire dernier vos rapports du 28 du janvier passé et du 1er de ce mois. S'il est constaté, comme vous le marquez, que le duc de Newcastle suivra le roi d'Angleterre à Hanovre, il ne faut plus douter que ce Prince ne soit déterminé de pousser à l'affaire de l'élection d'un roi des Romains pour la mener à sa perfection. Vous devez donc redoubler d'attention et vous donner toutes les peines possibles, afin de vous orienter plus encore sur ce sujet et de pénétrer quel sera le plan que ce Prince voudra suivre pour parvenir à ses vues.
Federic.
Nach dem Concept.
5331. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.
Potsdam, 15 février 1752.
C'est en réponse à votre rapport du 8 de ce mois que je veux bien vous dire que dans la crise présente des affaires en Hollande vous devez attacher votre attention principale sur les deux points suivants pour m'en faire un rapport juste et exact, savoir quelle sera l'autorité qu'on laissera prendre à la Gouvernante et jusqu'à quel point elle influera sur les affaires publiques; en second lieu, à combien ira proprement la réduction des troupes et ce qui restera alors de troupes sur pied.
Federic.
Nach dem Concept.
5332. AU MINISTRE D'ÉTAT BARON DE SECKENDORFF A ANSBACH.
Potsdam,16 février 1752.
Monsieur le Baron de Seckendorff. J'ai bien reçu votre lettre du 9 de ce mois. J'ai du plaisir à vous confier que je ressens sensiblement les marques de l'attention et de la confiance du Margrave votre maître, et je vois avec chagrin l'impossibilité où la rigueur de la saison