<414> Fürst gehörigermaassen ergehen lassen sollet. Ich bin Euer wohl affectionirter König
Friderich.
Nach der Ausfertigung.
5873. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE M ALTZAHN A DRESDE.
Maltzahn berichtet, Dresden 21. April: Votre Majesté Se souviendra que le chancelier Bestushew s'était ouvert envers le sieur Funcke qu'il se trouvait à deux doigts de sa perte, puisqu'il devait restituer 20,000 ducats destinés de sa souveraine à des dépenses sourdes, qu'il avait détournés à son propre usage, et qu'il priait Sa Majesté Polonaise de l'aider, ainsi que les ministres de Londres et de Vienne lui promettaient du secours de leurs cours. Le comte Brühl avait répondu au sieur Funcke que, comme la cour de Pétersbourg leur devait pour une livraison d'armes une somme très considérable, le chancelier Bestushew, en leur en procurant le payement, pourrait en retenir 30,000 écus pour lui … Le Chancelier a d'abord répondu froidement qu'il s'était bien trompé dans son calcul, lorsqu'il avait fondé son salut si sûrement sur la générosité de Sa Majesté Polonaise et du comte Brühl, et qu'il n'y avait qu'à n'en plus parler. Ensuite, il s'est démonté, continuant avec véhémence que c'était là la récompense des services qu'il avait rendus pendant tout son ministère à la Saxe, qui devait se rappeler les offres considérables qu'elle lui avait faites en 1745, qu'il avait refusées, dans le temps que la Prusse et la France lui en avaient fait de plus avantageuses. Que dorénavent il mesurerait son attachement pour des cours qu'il avait favorisées jusqu'ici, sur leur reconnaissance, et qu'il laisserait aller les affaires sans s'employer avec autant de chaleur pour les intérêts communs, par où il se ferait sûrement plus d'amis et se rendrait plus agréable à l'Impératrice.“ Im Auftrage des erkrankten Generals Pretlack habe Funcke dem Grafen Bestushew eine jährliche Pension von 10,000 Gulden von Seiten des Kaisers angeboten. „Sur quoi le Chancelier à répondu avec aigreur qu'il ne se vendrait | Potsdam, 28 avril 1753. Vos dépêches du 21 et du 24 m'ont été heureusement rendues, dont surtout l'apostille de la première a autant satisfait ma curiosité que j'ai été étonné de voir que la méchanceté ait pu aller au point que vous me l'avez marqué entre deux ministres dont l'un gouverne la Russie et l'autre la Saxe; aussi la surprise que j'en ai eue, a été si grande que tout autre que vous, qui a puisé ces anecdotes des pièces originales, me l'aurait dit sans que j'eusse été persuadé de la vérité des faits. Au surplus, comme je n'ai eu plus de vos nouvelles sur les éclaircissements que j'ai demandés de vous relativement aux traités de Varsovie et de Pétersbourg, tout comme à la convention faite l'année de 1743 ou 44 entre les cours de Vienne et de Dresde, j'espère que vous, n'oublierez pas de me les procurer, par notre homme confident. Quant à l'expédient que vous me proposez pour parvenir à ce que la France s'ouvre sans moins de réserve que jusqu'à présent avec moi sur les affaires de Pologne, j'agrée parfaitement que vous parliez au comte de Broglie de la sorte que vous me le proposez, afin qu'il sonde sa cour là-dessus. J'attends au reste votre rapport sur les informations précises |