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en France, en croyant savoir que c'est par le canal du colonel de Sterniel1 que le parti anti -sénatoriel a fait négocier une somme d'argent pour l'usage de la future Diète, cet officier n'ayant rien eu de pareil dans ses instructions, mais que cette affaire se négociait ici par le ministre de Russie, de Panin; ce qu'elle avait voulu faire parvenir à Votre Majesté en confidence.“

cette nouvelle se confirme de plus en plus; aussi avez-vous à continuer de me marquer tout ce que vous apprendez encore sur ce sujet. Je sais infiniment gré à la Reine, ma sœur, des particularités dont elle m'a bien voulu faire part par vous, et attendrai sa réponse à ma lettre,2 quand elle aura assez de loisir pour m'en faire.

Federic.

Nach dem Concept.


5933. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

Lord Marschall von Schottland berichtet, Paris 15. Juni: „Rien ne peut être plus sensé ni plus juste que ce que Votre Majesté dit sur les affaires d'Angleterre dans Sa lettre du 29.3 C'était parceque je suis du même avis que je n'ai pas voulu laisser voir à mon ami que Votre Majesté était prévenue de son voyage à Berlin, et je lui ai fait croire pour cet effet que c'était de mon propre chef que je lui proposais d'aller voir mon frère. La vivacité de ces Messieurs m'est parfaitement connue; leur imagination s'allume aisément; ils s'animent les uns les autres, et un homme prudent est souvent obligé de se taire, pour conserver son crédit. Mon ami Dawkins est sensé et honnête homme, mais M. Westmoreland est la meilleure tête et a le plus de crédit. Je me fierais tout-à-fait à ce qu'il conseillerait positivement, cependant j'ai été témoin tout récemment qu'il n'a pas voulu prendre sur lui de s'opposer nettement à une grande folie et il en a rejeté tout le fardeau sur moi.“

Potsdam, 26 juin 1753.

Votre dépêche du 15 de ce mois m'a été fidèlement rendue Je suis bien curieux d'apprendre si le duc de Mirepoix a dit présentement quelque chose aux ministres anglais touchant la manière de composer à l'amiable mes différends avec l'Angleterre par rapport aux prises, et l'impression que ses insinuations ont faite sur ceux-ci à ce sujet. Tâchez ainsi d'en prendre de bonnes informations, afin de pouvoir m'en instruire. L'on veut me persuader que, si une fois j'étais en règle avec les Anglais sur ces affaires et sur les dettes de la Silésie, toutes les vues que Sa Majesté Britannique saurait avoir sur l'Ostfrise, et toute son inimitié contre moi ne sauraient porter son ministère et la nation à aucune démarche violente contre moi.

Quant à votre ami Dawkins, je souhaiterais bien que l'affaire de ses amis saurait être mise dans une meilleure tournure, car jusqu'à présent il n'y a ni plan ni système. Je laisse à votre pénétration s'il



1 Vergl. S. 435.

2 Nr. 5905 S. 434.

3 Nr. 5907 S. 436.