<69> à prendre pour l'avenir, tout comme il est arrive“ à l'occasion de celui qui fut fait à Pétersbourg, qui au commencement fut tout simple et purement défensif, mais auquel on a su ajouter à la suite du temps, par des articles séparés, bien d'autres choses plus importantes.
Tout ceci ne doit servir à vous que pour vous faire redoubler d'attention sur tout ce qui se passe relativement à la susdite négociation, afin de l'approfondir au possible et ne pas vous endormir sur les apparences du dehors.
Federic.
Nach dem Concept.
5383. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Potsdam, 21 mars 1752.
N'ayant rien d'ajouter à ce que le rescrit du département des affaires étrangères de cet ordinaire vous marquera, je m'y réfère, en vous recommandant de redoubler d'attention, à présent que le lord Hyndford1 arrivera à Vienne et que le roi d'Angleterre va le suivre à Hanovre, pour être instruit au possible de ce qu'on négociera à la cour où vous êtes, afin de m'en donner des nouvelles avec autant de justesse et de précision qu'il se pourra faire.
Federic.
Nach dem Concept.
5384. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.
Potsdam, 21 mars 1752.
J'ai appris avec satisfaction par votre dernier rapport qu'il ne sera rien de l'entrevue des rois de Danemark et de l'Angleterre que le parti anglais aurait souhaité de pouvoir ménager, et que même le voyage de Holstein n'aura pas lieu.
Quant aux vues du ministre de Bernstorff de se réconcilier le Grand-Maréchal,2 je crois celui-ci trop sage et prudent que de vouloir se fier à un homme qui a pensé s'élever à ses dépens et qui n'est revenu de son entreprise que parcequ'il n'avait trouvé présentement la conjoncture assez favorable pour y réussir, et qui apparemment n'a remis la partie qu'à un autre temps.
Federic.
Nach dem Concept.
5385. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Potsdam, 21 mars 1752.
J'ai reçu à la fois les rapports que vous m'avez faits du 7 et du 10 de ce mois. Je ne trouve point valables les raisons que vous allé-
1 Vergl. S. 65
2 Moltke.