5282. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Berlin, 15 janvier 1752.

Vos rapports du 8 et du 10 de ce mois me sont bien entrés. Pour ce qui regarde les affaires étrangères de la cour de Dresde, je suis assez instruit de tous les arrangements que ladite cour a pris à cet égard, de façon que vous ne deviez en être en grande peine. Mais par rapport aux affaires intérieures de la Saxe, je vous sais tout le gré possible sur ce que vous me promettez des rapports de l'état et du produit de l'accise de l'année passée. Toutefois, pour me donner une idée claire sur ce sujet, vous y ajouterez une notice exacte, dans quel état ces choses ont été avant ce temps-ci, afin que je puisse juger si les revenus ont diminué à proportion de ce qu'ils étaient du temps jadis, ou s'ils ont été augmentés. Au reste, l'Angleterre et la cour de Vienne n'ont guère gagné avec la Saxe de l'avoir mise de leur côté,<10> étant bien sûr que, dans la situation présente où la Saxe se trouve, elle ne saurait du tout ou du moins que fort peu contribuer à la balance de l'Europe.

Federic.

Nach dem Concept.