5333. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

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Michell berichtet, London 4. Februar: „Les sentiments de cette cour touchant l'élection d'un roi des Romains viennent enfin de se développer d'une façon qui ne laisse aucun doute qu'on va poursuivre ce projet et tâcher de l'amener à sa conclusion, quelles qu'en puissent être les conséquences … Je suis informé de lieu sûr que le sieur Pelham s'est laissé gagner et qu'il entre dans la poursuite de ce projet, suivant les désirs du Roi. Ce qui le fortifie d'ailleurs dans cette nouvelle mesure, c'est qu'il se persuade aujourd'hui, ainsi que le reste du ministère, que la France ne fera point une levée de boucliers au sujet de cette élection et que les suites n'en seront point dangereuses pour ce pays-ci. Fondé sur de telles espérances, il vient de se livrer à la poursuite du projet, et en conséquence il a saisi l'occasion de l'examen du traité avec la Saxe41-2 pour l'annoncer même au Parlement, où il s'est manifesté un commencement d'opposition, à la tête de laquelle s'est mis le duc de Bedford.“ 41-3

Von der Hellen berichtet, Haag 11. Februar; Selon les dernières lettres d Angleterre, le Roi a annoncé au Parlement qu'il comptait et se faisait fort de

Potsdam, 17. Februar 1752.

Se. Königl. Majestät haben mir befohlen, Ew. Excellenz zu melden, wie Sie vor nothwendig fänden, dass dasjenige, welches der p. Michell in seinem letzteren Bericht von dem nunmehro öffentlich eclatirten Vorhaben des Königs von Engelland wegen der römischen Königswahl, auch das, was der p. Ter Hellen davon meldet, ingleichen die Particulafitäten, so der Geheime Rath von Klinggräffen in seinem letzteren Bericht von der Negociation zu Madrid schreiben, an Mylord Maréchal ganz umständlich mit nächster Post geschrieben werde, jedennoch, so viel die letztere Particularia anlangete, mit dem Beifügen, dass Se. Königl. Majestät deren Authenticité nicht garantirai könnten, sondern ihm solche nur so gäben, wie Sie selbige empfangen hätten, inzwischen

pouvoir lui notifier, à son retour d'Hanovre, que l'Archiduc aîné avait été élu roi des Romains. Quoiqu'on sait de reste que cette affaire sera un des principaux objets de son voyage en Allemagne, on ne laisse par d'être un peu surpris ici que Sa Majesté en ait parlé d'avance, comme si elle était tout-à-fait sûre de son fait.“

Klinggräffen berichtet, Wien 9. Februar, als Anlass der Sendung des jüngst eingetroffenen Couriers aus Turin:42-1 „Que le comte d'Esterhazy, au moment de la signature, avait refusé de signer le traité avec le ministre du roi de Sardaigne42-2 comme partie principale, la cour d'ici ayant toujours persisté que ce Prince n'y prendrait part que par accession … On prétend que la cour d'ici … donnera présentement les ordres nécessaires de signer … Le système d'ici paraît être 6xé de ne rien exiger en possession de personne, mais aussi de ne point faire de cession ni de répandre de l'argent pour qui que ce soit.“

dennoch die Besorgniss hätten, dass das französische Ministerium sich zu leicht flattiret habe, als ob die Negociation zu Madrid rompiret wäre, welches noch nicht an dem.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.



41-2 Vergl. Bd. VIII, 450.

41-3 Vergl. Bd. VIII, 401.

42-1 Vergl. S. 39.

42-2 San Marsan.