5462. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Berlin, 27 mai 1752.

J'ai reçu à son temps vos dépêches du 5 et du 12 de ce mois. Comme mes ministres vous auront mis assez au fait du mauvais succès que milord Hyndford a essuyé jusqu'ici dans ses négociations à Vienne, je n'y saurais rien ajouter sinon que cela continue encore d'être sur le même pied, en sorte que milord Hyndford est très mal édifié des procédés de la cour de Vienne, tout comme celle-ci voudrait être déjà quitte de sa personne. Au reste, comme vous marquez que le duc de Newcastle laisse si peu entrevoir à ses collègues en Angleterre de ce qui se passe à Vienne, que même milord Holdernesse n'est instruit de rien, je veux bien vous permettre que vous puissiez faire glisser adroitement quelque chose dans le public de ce que je vous ai fait marquer sur cet objet, pourvu que vous vous y preniez d'une manière à ne pas être remarqué là-dessus. Vous remercierez M. Villiers121-1 d'un compliment bien poli de ma part de ce qu'il a voulu bien se charger du livre d'estampes que lord Burlington m'a destiné.

Federic.

Nach dem Concept.



121-1 Vergl. Bd. V, 575 ; VI, 46. 124. 187.