5589. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.
Berlin, 31 août 1752.
Votre rapport du 21 de ce mois m'est bien entré, et j'aurais bien de la satisfaction, s'il plaisait au ministère de France d'accélérer la conclusion de la négociation du chambellan d'Ammon, et je lui saurais tout le gré, s'il voulait bien y contribuer de son mieux.
Quant à l'affaire de l'élection, les apparences sont de plus en plus que cette affaire restera suspendue au moins pendant cette année-ci, et pour ce qui regarde la cour de Cassel, sa réponse nous est arrivée.207-1 On l'a d'abord communiquée à M. de La Touche, et mes ministres du département des affaires étrangères vous la communiqueront pareillement. Elle est de nature qu'il y a peu à espérer pour le succès de cette négociation, de manière que vous pourrez bien dire à M. de Saint-Contest que je ne saurais envisager cette négociation que comme rompue, mais que la cour de Cassel le regretterait seule, vu qu'il n'y avait nulle apparence que dans les conjonctures présentes ni l'Angleterre ni une autre puissance voudrait se charger de lui payer des subsides.
Federic.
Nach dem Concept.
207-1 Vergl. S. 206.