5686. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A VARSOVIE.
Potsdam, 28 novembre 1752.
Votre rapport du 19 de ce mois m'a été bien rendu. L'application que vous mettez pour faire échouer les desseins pernicieux qu'on projette de réaliser par un Senatus-Consilium qu'on voudrait tenir encore là où vous êtes, a toute mon approbation. Je ne comprends que trop quelles en seraient les conséquences, si la cour parvenait, par ce moyen, à faire ses volontés malgré la Diète rompue. J'ai cependant de la peine à m'imaginer que la cour voudrait pousser aussi loin les affaires à cet égard que de se démasquer aussi ouvertement pour faire des choses diamétralement opposées à la forme du gouvernement de la Pologne et de rebuter par là toute la nation, surtout dans un temps ou la Russie n'en saurait guère tirer grand usage.
Federic.
Nach dem Concept.