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LIII.

Le portrait de La Mettrie, dessiné d'après un portrait gravé de G.-F. Schmidt, répond de tous les points au caractère que Frédéric II a retracé en termes sympathiques dans son éloge de ce fameux naturaliste, médecin et libre-penseur matérialiste (mort en 1751), qui fut un de ses compagnons de table à Sans-Souci: „M. La Mettrie était né avec un fonds de gaieté naturelle intarissable; il avait l'esprit vif, et l'imagination si féconde, qu'elle faisait croître des fleurs dans le terrain aride de la médecine.“