LXI.

Pour le royal écrivain, les formes successives du christianisme ne sont que l'œuvre des prêtres. Il passe en revue, dans „l'Avant-propos de l'Histoire ecclésiastique de Fleury“ , le christianisme des Apôtres, l'église catholique du Moyen-Age et le luthérianisme; il caractérise chacune de ces formes religieuses et montre dans toutes l'action des sectaires qui ont eu pour but commun de dérober et de voiler aux yeux du genre humain la pure lumière de la vérité.

C'est ainsi que l'on voit, dans le dessin de Menzel, le prêtre catholique marchant sur les pas de l'apôtre, et suivi lui-même par le pasteur protestant. Tous trois sont dans le temple, derrière la porte fermée, par-dessus laquelle passe la lumière du soleil, la lumière de la vérité, dont les rayons vont dorer le sommet des colonnes, les chapiteaux et les solives du toit, mais sans qu'aucun des trois personnages paraisse s'en apercevoir.