CXXVIII.

Trois jeunes filles, sveltes et distinguées, le long voile de deuil retombant derrière la tête, reviennent de leur visite à un tombeau clans le parc du château. L'une d'elles porte une corbeille, dont les fleurs ont été répandues sur la tombe; une<30>autre porte un arrosoir. Ce tombeau est celui d'une jeune fille, Mademoiselle de Hertefeld, que la sœur de Frédéric II aimait tendrement. L'élégie offre des consolations à cette dernière pour cette perte, tout en s'attendrissant sur cette mort prématurée:

L'éclat de son aurore,
Qui dans mes sens glacés ranimait le plaisir,
N'a pu fléchir ni radoucir
La mort ....

Menzel a puisé dans son imagination le sujet qui sert d'illustration à cette élégie, qui fait allusion cependant à la „tombe ombragée de cyprès“ .