CLXIX.

La dernière lettre de cette première partie de la „Correspondance de Frédéric avec Voltaire“ est de Voltaire et porte la date du 1er juin 1740. Jusqu'à cette époque, rien n'a encore troublé les relations du roi avec le grand écrivain, qui s'incline avec respect et tendre reconnaissance devant son royal admirateur et protecteur. Semblable au poète qui, rempli d'un pieux enthousiasme, se prosterne dans la poussière devant le dieu de la lumière se levant à l'Orient, le radieux Phébus Apollon, Voltaire se courbe devant le jeune poète couronné, devant le roi dont la faveur, comme un soleil, l'inonde et l'échauffé de ses rayons.