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SCÈNE DERNIÈRE.

LES MÊMES.

MADAME ARGAN.

C'est affreux, tout le monde s'appelle madame à présent, et cette créature ....

JULIE.

O ciel! je respire. (approchant de son père et se jetant à ses genoux.) Souffrez, mon père, que je vous rende grâce de la vie que vous m'accordez pour la seconde fois en me délivrant d'un homme qui aurait répandu de l'amertume sur toute ma vie.

MONDOR, se jette aussi à ses genoux.

Daignez, monsieur, rendre la faveur complète, et joignez deux cœurs que les mêmes sentiments unissent déjà. Si je suis sensible aux attraits de ma nouvelle fortune, c'est pour en être moins indigne dé posséder Julie.

JULIE.

Nous attendons tout de votre générosité, mon père.

MONDOR.

Je vous appartiens déjà par l'estime et le respect que j'ai pour vous.

ARGAN.

Levez-vous, mes enfants. (il les embrasse.) Oui, monsieur, je vous accorde ma fille. Votre mérite ne m'a jamais laissé en suspens; si j'ai balancé à me déclarer plus tôt, ce sont les arrangements que ma femme avait pris avec M. Bardus qui m'en ont empêché.