<426>POSTHUME.

Quoi! le tyran ....

FULVIE.

Sylla est tout-puissant; pour moi, fille, femme et mère de proscrits, je ne saurais résister à des volontés qui sont des ordres.

POSTHUME.

Non, jamais je ne souffrirai qu'on m'enlève Octavie; on ne me l'arrachera qu'en me privant de la vie.

LENTULUS.

Mais, Fulvie, qui vous oblige à cet étrange parti?

SCÈNE V.

OCTAVIE, POSTHUME, LENTULUS, FULVIE, CHRYSOGONE, suivi DES VÉTÉRANS DE LA GARDE DE SYLLA.

CHRYSOGONE.

Par ordre de Sylla, je dois, madame, vous emmener de ces lieux.

POSTHUME, en colère.

Quoi! Octavie!

OCTAVIE.

Le dictateur voudrait-il faire cet outrage à une Romaine?

FULVIE.

Vous le voyez, il faut obéir.

CHRYSOGONE.

Il n'y a de parti que dans l'obéissance.