<XXXIV>mentionne l'existence, ont été cependant conservés par nous comme appartenant légitimement au Roi, en raison de preuves puisées à d'autres sources, bien que les preuves immédiates manquassent.

Lorsque l'Auteur a oublié la date d'un écrit quelconque, nous l'avons déterminée à l'aide de nos recherches, et mise entre parenthèses, ainsi que les noms de lieux et les dates que nous avons suppléés dans les lettres, afin de les distinguer des indications originales. Les remarques du Roi qui accompagnent le texte de ses ouvrages en prose ou en vers, sont indiquées dans tout le cours de notre édition par des chiffres arabes. Les notes de l'Éditeur sont désignées par des lettrines. Les noms et les mots laissés en blanc par les éditeurs précédents dans les lettres et dans les poëmes, n'ont pu être tous restitués par nous : ceux que nous avons suppléés se trouvent entre parenthèses.

Toutes les fois que, dans les Œuvres historiques, l'exactitude du Roi a eu besoin d'être justifiée ou défendue, nous avons pris cette tâche sur nous, ou nous avons indiqué les endroits qui, dans les écrits de ses adversaires ou de leurs amis, avaient rapport aux passages en question. Il nous a paru superflu de mentionner les traités de paix, parce que le lecteur peut les trouver dans les collections de Du Mont et de Rousset, de Dogiel, de Wenck, du comte de Hertzberg et de Martens; nous avons également passé sous silence les bulletins des nations ennemies, notamment ceux des Autrichiens, donnés dans l'excellent journal militaire qui, depuis 1811, paraît à Vienne sous le titre de Oestreichische militärische Zeitschrift; mais nous avons joint aux ouvrages philosophiques et militaires les remarques nécessaires, et avons fait notre possible pour éclaircir les allusions qui se trouvent dans les poëmes et dans les lettres : partout où le Roi cite des vers ou des sentences, nous en avons désigné les sources.

A la fin de chaque volume et de chaque série, une table en indiquera le contenu; le dernier volume offrira une table chronologique générale des divers ouvrages. On ne s'étonnera pas de n'y point trouver quelques écrits qui ont été attribués à Frédéric : c'est qu'en toute assurance nous nous sommes cru autorisé à dé-