<408>Arrangements machen müssten, welcher Aufenthalt Dieselbe zweifelnd machte, dass Sie Sich zu rechter Zeit dem Verlangen nach einfinden könnten. Alles dieses, und was sonsten dahin diensam sein möchte, haben Ew. Liebden dem Churfürsten in den poliesten Terminis zu antworten.

Da Ich auch die Nachricht habe, dass der Churfurst sich am 18. mit Gassion conjungiret und dieserwegen, auch des vortheilhaften Lagers zu Tabor halber, in Stande kommt, die sächsische Truppen an sich zu ziehen, so machet Mir dieses die Hoffnung, man werde so sehr auf Ew. Liebden Conjunction nicht mehr insistiren, der Feind selbst auch wohl Bedenken tragen, etwas zu hazardiren. Ich bin etc.

Wohrferne ich Ihr Corps von meinen Truppen separire, und Neipperg nähme Ihre jetzige Quartierer, so wäre ich aufs Frühjahr geklopt; ich kann bei diesen delicaten Umständen Meine Armee ohnmöglich separiren, also sollen und müssen Sie bei alle vorfallende Umstände alle andere Considérations bei Seite setzen und vor allen Dingen mir meine Truppen nicht lassen von Schlesien abschneiden.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Herzogl. Archiv zu Zerbst. Der Zusatz eigenhändig.


595. AU GRAND-ECUYER DE SCHWERIN ET AU MINISTRE D'ÉTAT DE BROICH A FRANCFORT SUR-LE-MAIN.

Charlottenbourg, 20 novembre 1741.

Ayant considéré que l'affaire de l'élection d'un empereur commence à traîner, et qu'il est à craindre par là que non seulement les dispositions en faveur de l'électeur de Bavière pour la dignité impériale ne se puissent altérer, mais que même, en reculant un ouvrage si salutaire, les affaires publiques, au lieu de tirer à une fin désirée, ne se puissent brouiller d'une manière à n'en savoir plus sortir sans un bouleversement total du système de l'Empire, ma volonté est que vous devez travailler de toutes vos forces, en employant le savoir-faire des ministres de mes amis, afin que l'affaire de l'élection d'un empereur s'achève au plus tôt possible. Vous devez même déclarer en mon nom au collége électoral, dans des termes convenables mais énergiques, combien il est nécessaire, tant pour la cause commune que pour le salut et la conservation de la chère patrie, de procéder incontinent à l'élection d'un empereur, de manière qu'encore avant la fin de l'année tout soit achevé; et que, pour en venir à bout, il est d'une nécessité indispensable de passer cette fois sur toutes les formalités qui pourraient reculer cette affaire, en réservant néanmoins à chacun des princes électeurs ses droits et prérogatives. Il y va absolument du salut de l'Allemagne de couper court et de ne pas laisser la moindre perspective à ceux qui pensent d'obtenir leur