<66>des pièces d'une bien plus grande importance que celle-là, sans qu'il en transpire jamais rien, et dont l'accès est fermé à tout autre qu'à mes ministres chargés du département des affaires étrangères, de la fidélité et dela discrétion desquels je dois être assuré, ou je serais fort à plaindre.

Mais si, contre toute attente, on devait s'opiniâtrer à refuser l'article secrétissime ci-joint, tel qu'il est couché ici, vous devez vous contenter de la déclaration dont vous m'avez envoyé le projet, signée de la propre main de l'Impératrice, et contresignée par le comte d'Ostermann, quoique j'aie trop bonne opinion de votre zèle pour mon service et de votre savoir-faire, pour ne pas me flatter que vous puissiez obtenir pour moi une si légère marque de complaisance, dont le refus, je vous l'avoue, me donnerait bien à penser, remettant à votre propre jugement les réflexions qu'il y aurait à faire sur une délicatesse si mal placée.

Au reste, il serait superflu de vous faire souvenir que pour le cérémoniel il faudra observer une exacte égalité dans le traité à conclure entre moi et l'Impératrice, c'est-à-dire que, comme le nom de cette princesse est mis le premier dans un exemplaire du traité d'alliance et de ses articles séparés,1 il faut que dans l'autre le mien le soit partout aussi. Vous savez ce qui s'est pratiqué là-dessusautrefois, et vous serez, à ce que je me persuade, trop attentif à ces sortes de distinctions pour vouloir permettre qu'on porte la moindre atteinte à ma dignité làdedans.

Vous voilà donc entièrement en état, par le plein-pouvoir que vous aurez reçudéjà, et par tout ce que je vous ai mandé ci-dessus, de signer promptement et sans délai, avec les ministres que l'Impératrice nommera pour cet effet, le susdit traité avec les articles séparés et secrets, et dès que cela sera fait, vous me l'enverrez sans délai par une estafette, me flattant qu'on gardera à la cour où vous êtes, tout comme on le fera ici, un secret inviolable là-dessus.

P.S.2

Comme je ne demande que 3,000 dragons pour tout contingent auxiliaire de la Russie, je n'en saurais fournir davantage de mon côté,



1 Der am 27. Dec. gezeichnete Vertrag hat ihrer vier: Art. secretus I vergl. oben S. 65 Anm. 1; Art. secretus II betrifft die Aufrechterhaltung der polnischen Verfassung; Art. separatus betrifft die Verhältnisse der polnischen Dissidenten; Art. secretissimus vergl. oben S. 65 Anm. 2.

2 Podewils schreibt dem Könige am 15. October, indem er den oben stehenden Erlass noch ohne das P.S. zur Unterschrift vorlegt: „Comme la Russie demandera que le contingent de Votre Majesté rèste le même qu'il a été d'abord proposé, c'est-à-dire de 3,000 hommes d'infanterie et de 2,000 de cavalerie (ohne Rücksicht darauf, dass Preussen von Russland weniger beansprucht) on a enjoint à Mardefeld, sous l'approbation de Votre Majesté de le promettre à condition etc.“ Der König schreibt an den Rand: „Non, il faut que mon contingent ne surpasse pas celui de la Russie.“ — Wegen des Artikels, den das Marginal des Königs zu dem Bericht vom 13. October (oben Nr. 101) in den Vertrag noch aufgenommen wissen will, bemerkt Podewils: „Il est à craindre que lacour de Russie, soupçonneuse comme elle est, n'y cherche midi à quatorze heures etc.“ Der König durchstreicht diese Bemerkung. Podewils fügt darauf das obige P.S. zu dem Erlasse an Mardefeld hinzu.
     Die von dem Könige gewünschte Bestimmung wurde in der Folge in den Tenor des Artikels 1 des Haupttractats aufgenommen.