<64>résolutions que les ministresde l'Empereur prendront par rapport à la crise présente, et pour êtreen état de m'en faire de bonne heure un rapport juste et exact.

Federic.

H. de Podewils.

Nach dem Concept.


104. AU CONSEILLER PRIVÉ D'ÉTAT BARON DE MARDEFELD A SAINT-PÉTERSBOURG.

Berlin, 16 octobre 1740.

J'ai reçu votre dépêche du 30 du mois passé, avec le contre-projet de l'alliance à conclure entre moi et la cour de Russie, tel que le comte d'Ostermann vous l'a remis.

Sur quoi je vous dirai d'abord que pour ce qui regarde le contingent auxiliaire qu'on doit se fournir réciproquement en vertu de l'article 5, et les 6,000 hommes à pied et 4,000 hommes de cavalerie que la Russie offre, je ne voudrais point tant de troupes auxiliaires, car je n'en ai pas besoin, et je mecontenterai de trois mille dragons russiens en tout;1 et mieux encore, si l'on me promet, comme je l'espère, le cas de la succession de Juliers et de Bergue venant à exister, de me garantir et couvrir simplement la Prusse et la Poméranie contre les Suédois et Polonais, sur quoi vous devez insister aussifermement.

Mon contingent auxiliaire pourrait, en attendant et à cette condition-là, rester sur le pied qui se trouve stipulé dans le susdit cinquième article du projet que je vous ai envoyé le 6 d'août, et je ne veux insister non plus sur lesecours et contingent de Cosaques que j'ai demandé par le premier article secret de mon susdit projet.2

Je suis content aussi que l'article 6, par rapport aux recrues du contingent auxiliaire, reste comme il est couché dans le contre-projet que le comte d'Ostermann vous a fourni. Pour ce qui est de l'article17, qui règle la durée de cette alliance et le temps qu'elle doit subsister, je suis d'accord qu'on le fixe à douze ou vingt ans, au choix de la cour de Russie.3



1 In dem Vertrage, wie er am 27. December 1740 (n. St.) zu Petersburg von den Unterhändlerngezeichnet wurde, (Haupttractat Artikel 5) findet sich die Stärke des gegenseitigen Auxiliarcontingents auf 4000 Mann zu Pferde, 8000 Mann zu Fuss festgesetzt, weil, wie Graf Münnich dem preussischen Gesandten im letzten Augenblicke erklärte, es gegen die Würde zweier grossen Mächte sei, eine geringere Anzahl zu stipuliren. In Betreff dieser und einer Reihe anderer Aenderungen, auf welche von russischer Seite bestanden wurde, bemerkt Mardefeld in seinem Bericht vom 27. Dec.: „Le traité seraitsubsisté tel qu'on en était convenu du vivant de l'Impératrice (†  28. October 1740), si les comtes de Lœwenwolde et d'Ostermann avaient été seuls. Pour le feld-maréchal (Münnich), il aurait aussi été plus raisonnable sans son frère, qui est un pater difficultatum, et qu'il écoute pour son malheur.“ Die preussische Ratification erfolgte am 17. Jan., die russische am 26. Febr. (a. St.) 1741.

2 Vergl. unten S. 72 Nr. 116.

3 Artikel 17 des Haupttractats fixirt die Dauer der Allianz auf zwanzig Jahre.