<150> un nom vain, puisque c'est à présent le Roi qui donne telle impression qu'il veut à la nation, conformément à ses vues, et qui la gouverne en souverain et maître absolu.

Federic.

Nach dem Concept.


6096. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Berlin, 10 novembre 1753.

J'ai bien reçu votre rapport du 31 du mois dernier, au sujet duquel je veux bien vous dire que je me lasse à la fin de voir toujours le nom de Beckers dans vos rapports,1 de sorte que vous me ferez plaisir de n'en faire plus mention dans ceux que vous m'adresserez immédiatement, à moins qu'il ne s'agisse en même temps de quelque circonstance de la dernière importance.

Quant aux conjectures que vous faites par rapport aux menées du roi d'Angleterre pour parvenir à fortifier la ligue du Nord, elles ne sont que parfaitement justes et fondées, comme vous le verrez par la dépêche d'aujourd'hui du Département.

Au surplus, je veux bien me prêter à l'expédient que vous me proposez pour vous indemniser des pertes prétendues sur vos appointements et sur vos extraordinaires, en vous faisant présent de la somme en argent qui est encore en dépôt auprès le sieur de Diest, auquel j'ordonne dans l'ordre ci-joint de vous la payer contre votre quittance. Je vous fais ce don sous la condition expresse que vous vous en contenterez et ne me fatiguerez plus de quelques plaintes de cette nature et par quel sujet que ce soit; car il faudra absolument que vous vous contentiez de vos appointements ordinaires, vu que l'état délabré de la caisse de légation ne me permet pas de songer à augmenter vos appointements, et que je ne saurais point vous fournir des extraordinaires de quelque autre fonds. Sur quoi vous vous règlerez.

Federic.

Nach dem Concept.


6097. AU CONSEILLER PRIVE DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A HUBERTSBOURG.

Berlin, 10 novembre 1753.

J'ai bien reçu la dépêche que vous m'avez faite du 4 de ce mois, et vous renvoie, pour ce qui regarde la convention faite touchant les prétentions de mes sujets créanciers de la Steuer, à la dépêche ordinaire qui vous parviendra à la suite de celle-ci. Quant aux propos que vous avez tenus conformément à mes ordres au premier ministre,2 j'ai été surpris en quelque manière de sa réponse et de ce qu'il a prétendu



1 Vergl. S. 142.

2 Vergl. S. 137.