<487>

6548. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 10 décembre 1754.

En faisant attention aux considérations que vous faites dans votre dernière dépêche sur la situation actuelle où se trouvent les affaires de la cour où vous êtes et d'autres cours, la réflexion m'est venue que ce sont souvent des bagatelles toutes pures en elles-mêmes qui, par les suites qu'elles entraînent, opèrent de grands effets. Un enfant né en Russie et de simples menaces de la part de la Porte qui peut-être n'auraient pas été d'abord soutenues, ont changé le système politique de l'Europe. Mandez-moi pour ma curiosité seulement si l'Impératrice et le comte de Kaunitz font apercevoir dans leur contenance le chagrin qu'ils ressentent de ce que les choses ne vont point à leur gré, ou s'ils le dissimulent au dehors.

La marque a été trouvée, ce sera à la présente une ligne.1

Federic.

Nach dem Concept.


6549. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Hellen berichtet, Haag 6. December, dass er auf die Bitte des hessischen Geschäftsträgers Mann unter Voraussetzung der allerhöchsten Gutheissung Veranlassung genommen habe, in einer Unterredung mit dem Greffier Fagel und dem Wochenpräsidenten Grafen Weideren denselben die Erwartung auszusprechen, dass auch die Generalstaaten die Garantie für die Aufrechterhaltung der protestantischen Religion in Hessen-Cassel übernehmen würden. „Par un mot qui échappa au président de la semaine, je crus remarquer qu'on croit ici que Sa Majesté Britannique ne garantira les actes en question que comme électeur d'Hanovre, et non pas comme roi d'Angleterre, et que, timide comme on est, on souhaiterait peut-être que dans cette dernière qualité il voulût les garantir aussi et leur servir d'exemple.“

Maltzahn berichtet, Dresden 5. December, dass ihm Graf Brühl in Betreff der Einschränkungen, unter denen die Fortdauer des Uhlanenpostverkehrs durch Schlesien von Preussen auf nur zwei Monate bewilligt worden sei,2 u. A. bemerkt habe: „Que ne pouvant pas s'imaginer que Votre Majesté voudrait refuser de laisser les uhlans pour le temps néces-

Potsdam, 12. December 1754.

P. S. Ich habe Ew. Excellenz, annoch zu vermelden meiner Schuldigkeit zu sein erachtet, dass des Königs Majestät von der Démarche, so der p. von Hellen nach seinem Bericht vom 6. dieses in Sachen wegen der von dem Herrn Landgrafen von Hessen-Cassel von der Republik verlangeten Garantie gethan, nicht nur sehr approbiren, sondern auch wollen, dass derselbe noch weiter die Instances, so der p. von Mann deshalb thun wird, bestens appuyiren soll.

Von der Passage, so der von Maltzahn in dem Postscripto seines letzteren Berichtes vom 5. dieses, welches allenfalls hierbei lege und worin die Passage unterstrichen worden, wegen der Aeusserungen des Grafen von Brühl mit ein fliessen lassen, seind des Königs Majestät sehr choquiret gewesen



1 Vergl. S. 453 Anm. 2.

2 Vergl. S. 473. 482.