6207. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A POTSDAM.

Potsdam, 9 février 1754.

Monsieur mon Cousin. J'ai reçu la lettre du 7 de ce mois que vous avez voulu prendre la peine de me faire au sujet du terme des subsides dûs au Duc régnant, votre frère, dont la France lui est encore en arrière.240-2 Votre Altesse peut compter que je n'ai rien oublié, en conséquence de la garantie que j'ai promise au Duc sur le payement exact de ces subsides, de faire presser au possible les ministres de France pour acquitter le terme en arrière, et que ces efforts ont à la fin opéré qu'on a fait la promesse de vouloir acquitter le terme passé sans plus de délai et s'arranger de la sorte, pour que les arrérages ne<241> s'accumulassent plus et que chaque quartier fût acquitté avant l'échéance de celui qui le suivrait. Après cela, il faut bien que nous nous attendions qu'on remplisse au plus tôt, comme je le suis persuadé, ces promesses. Je suis avec estime, Monsieur mon Cousin, votre bon et affectionné cousin

Federic.

Nach dem Concept.



240-2 Vergl. S. 232.