<200> la somme qu'il vous faudra par an, l'un portant l'autre, pour cet usage, dont je ne manquerai pas de vous aider alors.

Au surplus, si les circonstances avaient voulu permettre que vous eussiez pu vous procurer, selon ce que je vous ai dit autrefois,1 quelque con[fident] secret dans la chancellerie, nous pourrions tirer de lui à présent un très bon usage par rapport aux deux généraux de Browne et à leur concert.

Du reste, comme l'on ne passe pas pour des originaux les tableaux de Holbein et du Corrège que j'avais envie d'acheter par vous,2 je ne prétends pas aussi de les avoir.

Federic.

Nach dem Concept.


6857. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Potsdam, 8 juillet 1755.

Vos rapports du 24 et du 27 du mois passé de juin me sont heureusement parvenus, qui ne comprenant rien qui saurait demander de nouvelles instructions pour vous, il me suffit de vous dire cette fois que le roi d'Angleterre ne s'occupe de rien autrement qu'à faire de nouveaux traités de subsides avec des princes de l'Allemagne3 et qu'à les leur offrir aussi forts qu'ils sauraient les prétendre. C'est aussi pourquoi ma curiosité est de savoir de vous de quelle façon le Parlement et la nation anglaise envisageront ces démarches de leur souverain, et, comme il n'est point à douter que ces subsides, inclusivement ceux qu'on accordera à la Russie, ne montent à des sommes très considérables, je voudrais que vous m'informiez d'où les fonds pour acquitter ces subsides dans l'espace de plusieurs ans viendront, puisque je ne saurais pas croire que le million de livres de sterling que le Parlement a accordé d'extraordinaire en dernier lieu au Roi, y puisse suffire longtemps.

Federic.

Nach dem Concept.


6858. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.

Häseler berichtet, Kopenhagen 28. Juni: „L'accommodement dont il est toujours question avec la cour d'Espagne,4 … et le projet du troc eventuel du Holstein ducal contre les comtés d'Oldenbourg et de Delmenhorst5 occupent cette cour complètement, où, à en juger par la manière dont on se conduit avec le baron Korff, on ne perd point les espérances de réussir. Il paraît même par l'assiduité de ce mi-

Potsdam, 8 juillet 1755.

J'ai reçu vos deux rapports du 28 de juin dernier et du 1er de ce mois, et je me tiens très assuré que toutes ces chipoteries de la cour de Danemark avec celle de Russie dont vous faites mention dans le premier des susdits rapports, n'a-



1 Vergl. Bd. IX, 433.

2 Vergl. S. 180. 181.

3 Vergl. S. 193. 194.

4 Vergl. Bd. X, 58. 112.

5 Vergl. Bd. X, 486.