<145> fordersamst dem Duc de Nivernois zustellen lassen möchten, um auf den Fall, dass er seinen Courier noch eher als künftigen Sonnabend1 früh abfertigen dörfte, noch mit abgehen zu können, da es darunter pressirete.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


7301. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 25. Februar: „Le duc de Nivernois a été hier chez moi et s'est loué infinement de la réception gracieuse et des marques de bonté et de distinction dont Votre Majesté a daigné l'honorer pendant son séjour à Potsdam.2 Je lui ai remis, selon les ordres de Votre Majesté,3 les copies du traité de Westminster de l'année 1742, de la convention d'Hanovre de l'an 1745 et de la dernière garantie de la paix de Dresde, donnée par l'Angleterre l'an 1746. Il a collationrié en ma présence chez moi ces trois copies avec les originaux de toutes les trois, et je lui ai aussi donné à lire à son aise chez moi l'original de l'article secret du traité de Westminster de l'année de 1742 qui excepte Gibraltar et Port-Mahon de cette garantie, sans lui donner toutefois une copie.4 De plus, je lui ai lu d'un bout à l'autre l'instruction donnée au baron de Knyphausen en date du 14 de ce mois,5 pour lui servir d'éclaircissement sur le traité de Westminster de l'année 1742 et lui fournir les moyens nécessaires pour désabuser le sieur Rouillé des préventions où il était à cet égard … J'ai cru entrevoir, quoique dans des discours fort enveloppés du duc de Nivernois, qu'il y a de temps en temps trop d'humeur dans les entretiens du sieur Rouillé avec le baron Knyphausen, dont il a peut-être cru avoir été la dupe dans cette affaire, et il m'avoua, quoique dans la pins grande confidence, qu'il lui semblait que M. de Rouillé n'était pas à son aise vis-à-vis du baron de Knyphausen … Enfin, il m'a promis de faire un rapport fidèle à sa cour et le meilleur usage du

Potsdam, 26. Februar 1756.

Bei Vollenziehung derer beiden hierbei zurückkommenden Dépêchen an den Herrn von Knyphausen6 haben des Königs Majestät in Antwort auf Ew. Excellenz zugleich mit eingegangenen Bericht vom 25. dieses zu melden befohlen, dass Höchstdieselbe Ew. Excellenz vor alles, was Dieselbe über das Sujet von dem Duc de Nivernois gemeldet hätten, auf das gnädigste danketen und wohl versichert wären, dass wenn es auf nur gedachten Duc ankommen würde, sodann Dero Affaires nach Höchstderoselben Wunsch und Verlangen gehen würden; es glaubten Dieselbe aber, dass das französische Ministère schon vorhin mit denen Oesterreichern einige Negociation und Chipotages angefangen hätten. Nachdem nun diese Negociation mit den Oesterreichern nach dem Verlangen derer französischen Minister gehen werde, nachdem würde auch Sr. Königl. Majestät Convention denenselben odieuse sein; wenn aber vornurerwähnte Negociation schlecht gehen und echouiren würde, alsdenn würde das Ministère die Convention als ganz innocente ansehen.



1 28. Februar.

2 Vergl. S. 133. 134.

3 Vergl. Nr. 7290.

4 Vergl. S. 136.

5 Ministerialerlass an Knyphausen, d. d. Berlin 14. Februar. Vergl. S. 104.

6 Ministerialerlass nebst P. S. an Knyphausen, d. d. Berlin 24. Februar, in Ausführung der königlichen Weisungen vom 22. resp. 23. Februar. Vergl. Nr. 7290 und 7293.