<21>

Vienne pour traverser la négociation du duc de Mecklembourg-Schwerin et de la plus grande partie de la noblesse, qui sollicitent avec empressement la confirmation impériale … Les ministres de Votre Majesté à Vienne ont mandé dernièrement qu'on s'attendait à voir émaner au premier jour une résolution du conseil aulique sur ce sujet, vu que ce tribunal en avait déjà envoyé son avis à l'Empereur; mais on ne saurait se persuader que les opposants puissent jamais obtenir une résolution contraire à la convention. D'ailleurs, la convention dont il s'agit, étant conclue sans que Votre Majesté comme successeur éventuel dans le pays de Mecklembourg soit consulté làdessus, contient plusieurs articles très préjudiciables aux droits suprêmes du souverain du pays, de sorte que, selon nos faibles lumières, le meilleur parti que Votre Majesté puisse prendre à l'égard de cette affaire, serait de garder le silence là-dessus, sans Se déclarer ni pour ni contre ladite convention, pour avoir les coudées libres en son temps.“

 

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


7182. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 5. Januar: „Comme les gazettes françaises d'Amsterdam et de Leyde, arrivées par la poste d'aujourd'hui, font publiquement mention de la nomination de milord Marchmont comme ministre du roi d'Angleterre pour la cour de Votre Majesté, il faut bien que celle de Londres n'ait pas observé à cet égard le secret dont le sieur Michell fait mention dans ses dernières dépêches.1 Le chevalier de La Touche m'a questionné sur cette nouvelle de gazette; je lui ai répondu que, comme elle avait parlé tantôt de l'envoi du sxeur Robinson, tantôt de celui de milord Hyndford2 et de milord Tyrawley3 à Votre Majesté, il n'était pas surprenant qu'elle en nommât un quatrième à présent, et qu'en tout cas il n'y aurait rien d'extraordinaire que le roi d'Angleterre

Potsdam, 6. Januar 1756.

Er hat wohlgethan, ihm so zu antworten; Ich sehe auch nicht ab, was Ich übles thun würde, wenn mit Engelland gewisse Alliances machte, da Mein Tractat mit Frankreich zu Ende gehet,4 und ist es so weit gut, dass M. de La Touche sich nach und nach daran wird gewöhnen müssen.



1 Vergl. S. 4.

2 Vergl. Bd. VII, 418.

3 Vergl. Bd. IV, 402; XI, 450.

4 Vergl. S. 9; Bd. XI, 170.