7481. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A MAGDEBOURG.

Prinz Ferdinand von Braunschweig schreibt, Magdeburg 5. Mai: „J'ose présenter à Votre Majesté une lettre que le Duc régnant, mon frère, m'a écrite en date du 3 de ce mois.316-4 Quoique cette lettre ne soit que purement familière, écrite d'un frère à l'autre, je crois cependant ne devoir pas la cacher à Votre Majesté, trouvant qu'un de ses passages regarde directement Ses intérêts : c'est que le Duc m'y marque qu'un conseiller de la Chambre saxon était arrivé à Brunswick et qu'il avait produit sa commission pour entrer en négociation sur le nouveau chemin.316-5 Si j'ai d'un côté le déplaisir de faire remarquer à Votre Majesté cette démarche des Saxons, qui paraissent ne vouloir pas se rendre encore, j'ai eu de l'autre le plaisir de voir qu'ils se sont trompés dans leur attente et qu'ils ont totalement manqué leur but avec le Duc mon frère.“

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Potsdam, 8 mai 1756.

Monsieur mon Cousin. Votre Altesse comprendra aisément combien j'ai été sensible à la nouvelle qu'Elle vient de me donner par Sa lettre du 5 de ce mois, par rapport au Duc régnant Son frère. Vous pouvez donner en cette occasion au Duc toutes les assurances des sentiments d'amitié et d'estime que je lui garderai invariablement. Je vous sais, au reste, un gré infini des soins que votre amitié pour moi vous a fait employer pour entretenir cette bonne intelligence entre le Duc et moi, et vous pouvez être persuadé de la satisfaction que je ressentirai toutes les fois que je pourrai vous convaincre de l'amitié sincère et de la considération parfaite avec laquelle je serai à jamais, Monsieur mon Cousin etc.

Federic.

Nach dem Concept.



316-4 Das Schreiben liegt nicht vor.

316-5 Vergl. S. 269.