7522. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

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Klinggräffen berichtet, Wien 15. Mai, der englische Gesandte habe auf die Mittheilung der Westminster-Convention und auf die englischerseits bezüglich der Verhandlungen zwischen Oesterreich und Frankreich gestellten Anfragen362-3 endlich von dem Grafen Kaunitz eine Antwort erhalten und sei am 13. Mai von den Kaiserlichen Majestäten in Audienz empfangen worden. Nach der Angabe Keith's habe die Antwort des Grafen Kaunitz gelautet: „Que Sa Majesté l'Impératrice-Reine avait été fort sensible à l'attention que Sa Majesté Britannique a bien voulu lui témoigner en lui faisant communiquer le 7 avril362-4 le traité qu'elle a signé avec Sa Majesté Prussienne le 16 de janvier de l'année présente; que cependant Sa Majesté Im-

Potsdam, 25 mai 1756.

J'ai reçu votre rapport du 15 de ce mois et suis bien aise que vous m'avez appris le précis de la réponse que le sieur de Keith a eue du comte de Kaunitz, que je trouve telle que je me l'avais toujours imaginée, et au sujet de laquelle j'observe qu'elle a été donnée à peu près au temps que la cour de Vienne a été informée de la signature de son traité avec la France faite le 7 de ce mois, aux conditions dont je vous ai déjà instruit par ma lettre du 11 de

pénale ne pouvait pas dissimuler que la limitation de la neutralité aux pays seuls d'Allemagne363-1 l'avait un peu surprise, se trouvant par là exposée à un danger visible, mais qu'au reste Sa Majesté Impériale, qui souhaitait toujours tout le bien imaginable à Sa Majesté Britannique, désirait beaucoup que l'Angleterre, ainsi que l'électorat d'Hanovre, puissent retirer du traité en question tous les avantages que Sa Majesté Britannique en espère.“ Ueber seine Audienz bei den Majestäten hat Keith dem preussischen Gesandten mitgetheilt: „Que Leurs Majestés Impériales [avaient déclaré] que, dans le danger où elles se trouvaient, elles seraient obligées de s'en tirer comme elles pourraient, et que lui, le sieur Keith, à la fin de ses audiences, avait fait connaître qu'il s'était flatté d'une réponse plus claire.“

ce mois,363-2 de sorte que l'on n'attend en France, à ce que j'ai appris, que les ratifications de la cour de Vienne pour le communiquer aux cours alliées.363-3 Ce que vous ne laisserez pas de dire et de faire observer au sieur de Keith.

Au surplus, quoiqu'il y ait toute l'apparence que la cour de Vienne ne remuera pas dans le courant de cette année-ci, vous ne manquerez pas d'être très attentif sur ses arrangements dans le militaire,363-4 et observerez scrupuleusement si elle ne tâchera pas d'introduire les Français l'année qui vient en Allemagne, pour y susciter la guerre.363-5

Federic.

Nach dem Concept.



362-3 Vergl. S. 197.

362-4 Vergl. S. 284.

363-1 Vergl. 3. 2. 16.

363-2 Vergl. Nr. 7487.

363-3 Vergl. S. 355.

363-4 Vergl. S. 340.

363-5 Vergl. S. 357.