<116>sistée de toutes les forces de la Russie, voudra se franchir le dos en accablant moi et la Porte Ottomane, pour avoir après les bras libres d'agir despotiquement avec tout l'Empire et gagner entièrement la supériorité en Italie au moyen du troc qu'elle médite de faire des États de Parme et du Plaisantin contre une partie du Brabant,1 dont les suites infaillibles seront de se rendre aussi redoutable à la maison de Bourbon que celle-ci l'a été jusqu'à présent à la nouvelle maison d'Autriche; ce que pourtant ne vous soit dit que pour votre direction seule.

Je me réfère, au surplus, à ce que la dépêche de mes ministres vous marquera sur la nouvelle que nous avons eue par des lettres de Cologne touchant des commissaires français qui sont arrivés dans ces contrées, pour y former sous mains des magasins; j'y ajoute seulement que je crois la nouvelle fausse ou prématurée encore, ou que peut-être les Autrichiens l'ont fait faire passer expressément dans le public pour l'imposer.

Au reste, la négociation de la France avec la cour de Pétersbourg doit être avancée au point que la dernière a fait passer incognito le général major de Wesselowski à Paris,2 chargé d'écarter tous les obstacles, pour qu'ensuite les deux cours s'envoient des ambassadeurs; l'on prétend3 même de savoir qu'on a mis en France le duc de Mirepoix, le marquis d'Havrincour, celui de Bonnac avec d'autres sur les rangs.

Federic.

Nach dem Concept.


7749. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Hellen berichtet, Haag 16. Juli, der Greffier Fagel habe unter dem Siegel der strengsten Verschwiegenheit dem englischen Gesandten Yorke gestattet, ihn, Hellen, ein Schreiben Swart's an Fagel, d. d. Petersburg 19. Juni, von Anfang bis zu Ende lesen zu lassen; aus welchem Schreiben hervorgehe: „Que le ministre hollandais à Pétersbourg est du dernier bien avec le Grand-Chancelier, que celui-ci le consulte sur tout et l'informe le plus confidemment du monde de tout ce qui se passe.“ Hellen setzt den König von dem gesammten Inhalt des Schreibens in Kenntniss; den Angaben über den geheimen Angriffsplan Oesterreichs und Russlands,4 fügt er, ebenfalls nach dem Schreiben Swart's, hinzu: „Que c'était le général Pierre Schuwalow qui poussait beaucoup ce projet, se flattant de parvenir par là au grade de feld-maréchal, de faire voir la bonne faveur où il est et de commander en chef l'armée russe. Le sieur Swart fait, à cette occasion, le portrait le plus risible de ce général, qui, quoiqu'il n'a jamais servi, croit être le premier général du siècle, et est assez fou de dire à ses amis qu'il souhaitait ardemment que les Russes sous son commandement viennent aux mains avec les troupes prussiennes, pour avoir occasion de montrer au monde ce qu'il savait faire et ce que c'était que Votre Majesté.“

Ueber die Unterhandlungen zwischen Frankreich und Russland melde Swart; . „Que quoique, depuis qu'il s'était trouvé à Pétersbourg, il n'avait ci-devant jamais vu“



1 Vergl. Bd. XII, 512.

2 Bericht Hellen's, Haag 16. Juli, auf Grund des oben erwähnten Schreibens von Swart S. 115 Anm. 2. Zur Sache vergl. auch S. 95.

3 Schreiben Mitchell's, Berlin 22. Juli. Vergl. Nr. 7746.

4 Diese Mittheilungen sind in den Erlassen an Klinggräffen (Nr. 7747) und Knyphausen (Nr. 7748) vom 24. Juli wiedergegeben. Vergl. auch S. 105. 122.