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7837. AU PRINCE DE PRUSSE A BERLIN.

Schreiben des Prinzen von Preussen, Berlin 13. August: „Je ne doute pas, mon très cher frère, que vos occupations ne diminuent point, et je suis persuadé que les peines que vous vous donnez à présent, seront dédommagées aux dépens de vos ennemis. Des troupes disciplinées sous vos yeux, et que vous avez apprises à vaincre, ne démentiront pas la réputation d'invincibles; cependant, je souhaite que leur bravoure ne soit jamais mise à l'épreuve contre trop forte partie! Je ne crois pas vous apprendre une nouvelle, en vous disant, mon très cher frère, que la peste doit être en Transylvanie et que le régiment de Puebla a ordre de faire une chaîne pour rompre la communication avec la Hongrie. C'est lui-même qui me l'a dit. Si cela est sûr, l'Impératrice ne pourra point tirer les troupes de ces contrées, et peut-être, si la contagion gagne la Hongrie, ou qu'elle l'appréhende, fera-t-elle une réponse pacifique à la proposition de M. Klinggærfen; en sacrifiant mon ambition au bien public, je le souhaite.“

[Potsdam], 13 [août 1756].

Mon cher Frère. Si nos ennemis nous obligent de faire la guerre, il faut demander …: où sont-ils? mais pas …: combien sont-ils? Nous n'avons rien à craindre, nos ennemis ont plus de hasards à courir que nous, et, selon la règle des probabilités, nous nous tirerons de ce piège avec tout l'honneur possible. Que les femmes à Berlin jasent de traités de partage …mais, pour des officiers prussiens, qui ont fait nos guerres, ils doivent avoir vu que ni le nombre, ni les difficultés ne nous ont pu dérober la victoire; ils doivent penser que ce sont les mêmes troupes à présent que dans la dernière guerre, que toute l'armée est plus formée aux manœuvres des batailles, et que, si on ne tombe pas dans des bévues très grossières, il est moralement impossible que nous rations notre coup. Voilà un confortatif, mon cher frère, qui, j'espère, dissipera les brouillards que les politiques et les dames politiques ont répandus sur la ville. Je vous embrasse, en vous assurant de la tendresse avec laquelle je suis, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


7838. AN DEN GENERALLIEUTENANT PRINZ FERDINAND VON BRAUNSCHWEIG IN MAGDEBURG.1

Potsdam, 13. August 1756.

Durchlauchtiger Fürst, freundlich lieber Vetter. Ich befehle hierdurch, dass Ew. Liebden nach Erhaltung dieser Meiner Ordre sogleich alles, was noch an Beurlaubten aus ist, desgleichen die vor Dero Regiæ ment erforderliche Equipage-, Wagen- und übrige Knechte, auch Bäckerknechte einziehen und alles sonder Zeitverlust in solchen marschfertigen Stand setzen sollen, damit das Regiment von 2 Bataillons und 2 Grenadiercompagnien ganz complet und mit doppelten Ueber-



1 Analoge Befehle ergehen in denselben Tagen an eine grössere Zahl von Regimentern.