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Knyphausen berichtet weiter über den für England ungünstigen Stand des Krieges in Canada, über die Vertheilung der französischen Truppen an den England gegenüberliegenden Küsten und die Aussichten für das nahe bevorstehende Unternehmen Belle-Isle's gegen die brittischen Inseln.1

ne saurais empêcher les Autrichiens de faire toutes les sinistres insinuations contre moi qu'ils veulent, et qu'il n'y a pas de ma faute, au cas que la France voudrait y ajouter croyance. Je suis même persuadé que ces malignes insinuations continueront à aller grand train, et qu'étant crues à la légère là où vous êtes, elles pourraient bien enfin conduire à me brouiller avec la France.

Toutefois n'ai-je conclu ma convention avec l'Angleterre que pour conserver la tranquillité en Allemagne;2 c'est là à quoi étaient dirigées toutes mes mesures; mais que les Autrichiens en soient irrités au point de vouloir mettre tout en combustion, il n'y a pas de ma faute, et je ne saurais que me tenir sur mes gardes et qu'employer les moyens propres à empêcher de n'être opprimé; ce qui ne saurait se faire sans alliances. Vous ne sauriez donc rien faire de mieux dans ces circonstances que de dire à ceux que vous connaissez pour être encore bien intentionnés, et qui sont à même d'en avertir les ministres de France, que, comme la France ne s'expliquait pas envers moi, je n'étais point moi en état de le faire envers elle, n'ayant conçu aucun soupçon à son égard, mais que les Autrichiens continueraient à souffler tant de malignes insinuations contre moi qu'il était à appréhender qu'ils ne parvinssent enfin à obtenir par là leur grand but, qui était visiblement de faire éclore des brouilleries.

Federic.

Nach dem Concept.


7846. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.

Benoît berichtet, Warschau 4. August, der Krongrosskanzler Malachowski habe ihm soeben die Nachricht übersandt: „que les Russes sont entrés dans les États de Votre Majesté et avec Sa permission en Prusse, afin de continuer par là leur route jusqu'en Allemagne.“ Benoît meldet ferner, dass die beiden russischen Emissäre,3 der General Weymarn und der Major Frimann, mit Wechseln bis zur Höhe von einer Million versehen sein sollen.

Potsdam, 14 août 1756.

Votre dépêche du 4 de ce mois m'est bien parvenue, et vous saurez qu'il n'y a pas pour cette fois-ci le mot de vrai en ce que le Grand-Chancelier de la Couronne vous a fait insinuer des avis qui lui étaient revenus, et que, de plus, il n'y a même nulle apparence que la cour de Russie fasse marcher pendant le courant de la présente année aucune de ses troupes.4



1 Vergl. S. 179.

2 Vergl. Bd. XII, 503.

3 Vergl. S. 145.

4 Vergl. S. 15. 41. 114.